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"IL n'y a plus de récolte à récolter, plus de cueillette à cueillir et plus d'animal à abattre. Les destructions sont immenses. En un seul jour, toute une région a perdu vingt ans de développement." Ces mots sont de Rosa Antolin, responsable du département Amérique latine du Programme alimentaire mondial (PAM), une agence des Nations unies. Ils viennent compléter la cruauté des chiffres pour donner une idée de l'ampleur de la catastrophe frappant l'Amérique centrale après le passage dévastateur du cyclone Mitch sur le Honduras, le Nicaragua, le Salvador, le Guatemala et Panama: 11.000 morts, [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry sale[/url] près de 14.000 disparus et 2,8 millions de sinistrés.
Un bilan apocalyptique qui ne cesse de s'alourdir de jour en jour, au fur et à mesure que les secours progressent, difficilement. 500 nouveaux cadavres ont été [url=http://www.buynflticketsonline.com]Cheap NFL Tickets[/url] découverts éparpillés aux abords de Wiwili, [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] une localité du département de Jinotega, [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]giubbotti peuterey[/url] au nord du Nicaragua. La bourgade, toujours isolée par les flots, a été presque entièrement emportée par la crue du Rio Coco, une rivière qui la traverse. Et au moins vingt autres communes baignées par la rivière auraient été détruites, affirme [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] un député de cette région.
Impossible d'en savoir plus, partout on manque de moyens, les voies de communication sont détruites à 70%. Au Nicaragua, où l'on recense désormais plus de 3.000 morts, faute d'essence, on ne br?le plus les cadavres récupérés [url=http://www.mylnefieldanalysis.co.uk/barbour.html]barbour outlet[/url] dans la coulée de boue qui a enseveli vendredi dernier cinq villages sur les flancs du volcan Casitas. Pour conjurer la menace d'épidémies, les corps sont immédiatement enterrés [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] dans des fosses communes sans même avoir été identifiés. Les rapaces, les porcs et les chiens affamés ont commencé à se charger de ceux qui, en décomposition, émergent encore de la boue. Il règne une puanteur et une [url=http://www.rivaluta.it/css/moncler.html]moncler outlet[/url] insalubrité insupportables qui ont contraint la Défense civile à suspendre ses opérations de récupération. "Nous ne devons pas exposer les gens qui n'ont pas de protection adéquate pour des situations de ce genre", explique, impuissant, l'un de ses responsables. Et comme si cela n'était pas suffisant, la peur vient s'ajouter au malheur d'avoir tout perdu, parents, enfants, biens: un séisme d'intensité 3,2 sur l'échelle de Richter a secoué la région mercredi, créant un début de panique, alors qu'un autre volcan, le Cerro Negro, à 40 kilomètres de là, s'était mis un peu plus t?t à cracher une coulée de lave.
Partout, dans les zones dévastées, la famine guette aussi. A Leon, à 90 kilomètres [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] de Managua, le président Arnoldo Aleman, qui minimise, selon plusieurs sources, l'ampleur de la catastrophe, [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] a été conspué par des victimes d'une coulée de boue: "Assassin! Nous mourons de faim", lui ont lancé des réfugiés, furieux de ne pas avoir re?u de vivres. A Tegucigalpa, la capitale du Honduras, pays le plus touché (7.000 morts, 12.000 disparus, un million de sans-abri), des milliers d'hommes, de femmes, d'enfants aux regards vides errent à la recherche d'aliments et d'eau. Dépassés par l'afflux des réfugiés, qui s'entassent dans les églises et les écoles, les organisations humanitaires ont épuisé leurs stocks et se trouvent dans l'impossibilité de fournir trois rations quotidiennes.
Les appels à l'aide internationale se multiplient. Mais celle-ci, qui a tardé à s'organiser, commence à peine à arriver. Après un premier détachement d'urgentistes envoyé cinq [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] jours plus t?t depuis les Antilles, 125 spécialistes fran?ais de la sécurité civile, 6 démineurs et 10 médecins, partis de Roissy mercredi soir, ont débarqué hier à Managua, avec une centaine de tonnes de matériel humanitaire. Un autre contingent de 130 secouristes et médecins devait s'envoler la nuit dernière, avec un Antonov chargé de 90 tonnes d'aide (autopompe, couvertures, équipements de traitement de l'eau...). En Espagne, un élan de solidarité, relayé par les télévisions et radios, a déjà permis de recueillir 180 millions de francs de dons. Une somme à mettre en rapport avec le montant du plan d'aide ? 110 millions de francs ? que les Etats-Unis devaient présenter hier soir, les premiers transports aériens ne devant pas être [url=http://www.buynflticketsonline.com]NFL Tickets[/url] effectifs avant le week-end.
C. M.
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