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Entretien réalisé par
Dirigeant syndical et responsable du Forum social de Bombay, P. K. Murthy témoigne [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] de la détresse des pêcheurs du Tamil Nadu, l'une des provinces les plus touchées. [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] Et de leurs interrogations.
P. K. Murthy. Aujourd'hui, ces gens, qui ont tout perdu, y compris des êtres chers, qui sont sans nouvelles de beaucoup de leurs proches, sont rassemblés dans des camps en plein air. Ils ne disposent même pas d'une tente, d'un abri. Ils ont besoin de matelas, de draps pour se couvrir, de vêtements, car certains [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] n'en ont même pas. La seule chose qu'ils re?oivent, c'est de la nourriture et de l'eau. Mais on [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] a de grandes inquiétudes de voir se déclencher des épidémies chez ces gens affaiblis, entassés, alors que des quantités de cadavres n'ont pas pu être enterrés et pourrissent sur place. Il y a un risque très élevé de contamination de l'eau et d'apparition d'épidémies comme le choléra et la malaria.
Quelles peuvent être les conséquences économiques et sociales à long terme de cette catastrophe ?

Quel est l'état d'esprit de ces gens qui ont tout perdu ?
Fran?oise Germain Robin
P. K. Murthy. Ils sont en colère. L'assistance qu'ils re?oivent jusqu'ici est loin d'être à la hauteur des besoins. On parle beaucoup, [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] il y a beaucoup de publicité [url=http://www.jordanpascherofficiel.com]air jordan pas cher[/url] et de promesses, mais, sur le terrain, il n'y a guère que les ONG qui sont actives. Et encore, leurs efforts sont souvent interrompus par les visites des dignitaires, des ministres, qui viennent se montrer parce qu'il va y avoir des élections bient?t. Les gens sont mécontents de cela. Et aussi de la bureaucratie qui fait qu'il faut se faire enregistrer deux ou trois fois pour obtenir quelque chose et qu'il y a énormément d'obstacles. Ainsi, le gouvernement vient d'annoncer une aide de 100 000 roupies (120 euros) pour la perte d'un proche parent, mais il faut prouver qu'on l'a perdu, et c'est très difficile. Les gens n'ont plus de papiers, de documents. Qui va témoigner et dans combien de temps ? Car on espère toujours que les disparus vont revenir. Cela risque de prendre des mois et des mois.
Vous revenez de la province du Tamil Nadu. [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] Qu'avez-vous vu là-bas ?
Et du point de vue psychologique ?

P. K. Murthy. C'est une région où les gens sont déjà très pauvres. Il est certain qu'ils vont être plus pauvres encore. Passés les quinze jours ou trois semaines pendant lesquels l'aide humanitaire nationale et internationale va affluer, ils seront oubliés et abandonnés à leur sort. Les pêcheurs auront peur de reprendre la mer et, de toute manière, la plupart des bateaux ont été détruits, car ils se sont retournés et fracassés sur la terre ferme. Que [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] vont-ils devenir ? Que pourront-ils faire alors qu'il y a déjà tant de ch?mage ? L'autre activité des régions touchées, c'est le tourisme. Lui aussi va être frappé durablement. Il est certain que le ch?mage va augmenter. Et une autre catastrophe pourrait même s'ajouter à celle qui vient d'avoir lieu : la sécheresse. Car les savants l'affirment et [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] l'expérience le prouve, la sécheresse est plus forte après un tsunami. Or cette région avait été déjà gravement touchée cette année par une grave sécheresse. Il y a donc beaucoup de craintes à avoir pour l'avenir.

Quels sont les besoins les plus - urgents ?
P. K. Murthy. Je [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] suis allé là-bas pour évaluer les besoins des populations des départements qui sont parmi les plus sinistrés du pays, ceux de Chenai, Cuddalor, Naga Patiman et Knaya Kumari. Ces deux derniers sont aussi les plus pauvres, situés le long des c?tes et peuplés de pêcheurs, qui font partie des basses castes de l'Inde. De ces villages de pêcheurs, dont les maisons sont souvent faites de terre, il ne reste rien. Les huttes ont été balayées par la vague. C'était totalement inattendu et d'autant plus meurtrier. Il est très difficile aujourd'hui d'établir un bilan, car certains de ces pêcheurs étaient partis en mer dans la nuit. On ne sait pas ce qu'ils sont devenus. Certains reviennent, mais il y a beaucoup de disparus. On n'arrive pas encore à savoir combien, mais le bilan sera très lourd. Et encore, c'était le lendemain de No?l, qui est un jour de fête là-bas, car pas mal de pêcheurs sont chrétiens, et il y [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] avait donc moins de monde sur la c?te qu'un jour normal. Mais le fait que ce soit No?l a aussi provoqué une catastrophe à Velangi. C'est une petite ville de la c?te où les catholiques ont l'habitude d'effectuer des pèlerinages, comme à Lourdes. Au moment du tsunami, il y avait 600 personnes rassemblées dans l'église pour la messe du matin. La vague les a encerclés et ils ont presque tous été tués.

P. K. Murthy. Les gens sont abattus. Fatigués physiquement et moralement. Ils ont le sentiment qu'on ne peut rien faire pour eux. Pourtant, l'aide commence à arriver de tout le pays, toute l'Inde se mobilise, il y a beaucoup de volontaires, surtout les jeunes. Mais, chaque jour, chaque heure qui passe apporte de mauvaises nouvelles et alourdit le bilan. L'incertitude concernant les disparus est aussi très lourde à supporter. Et puis, les gens se posent beaucoup de questions. Il y a la fatalité d'une catastrophe naturelle, certes, mais ils parlent aussi des effets des essais nucléaires sous-marins. Ils se demandent si de telles explosions ne peuvent pas créer des [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] tsunamis, s'il n'y a pas un coupable.

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xkekg34fa · Posted: Wed 7:31, 18 Sep 2013 Post subject:

Bernard Belletante, directeur d', à Marseille, confirme le phénomène : "J'ai rencontré des représentants d'un fonds d'investissement et leur ai ouvert mes comptes, qui sont bons mais ne répondaient manifestement pas [link widoczny dla zalogowanych] à leur exigence de rentabilité de 15 [link widoczny dla zalogowanych] % à 20 %. Or, pour les dix meilleures écoles de ce type, il faut des investisseurs à très long terme, qui sachent avant de des dividendes et sur la marque et la réputation", conseille-t-il.

Une [link widoczny dla zalogowanych] réflexion est en cours, dans les ministères de tutelle, économie [link widoczny dla zalogowanych] et et , ainsi qu'au Chapitre des grandes écoles de management: "Nous aimerions un statut de société anonyme à but éducatif, proche de celui des clubs sportifs, qui permettrait de la [link widoczny dla zalogowanych] taxe d'apprentissage et de notre marque, notre réputation, les travaux de recherche de nos professeurs...", explique , son président.
APAX PARTNERS, RIVERSIDE, OCTANT
?Les études de commerce et de gestion attirent, chaque année, un nombre grandissant de candidats. Environ 15 % des étudiants de France y sont inscrits et si les universités occupent ce créneau avec, notamment, leurs instituts d'administration des , 250 écoles privées en accueillent la majorité.
Les écoles moins en vue, à l'écart de la course mondiale donc peut-être plus vite rentables, peuvent [link widoczny dla zalogowanych] intéresser [link widoczny dla zalogowanych] des fonds d'investissement réputés opportunistes, comme cela s'est [link widoczny dla zalogowanych] concrétisé pour l'Ecole supérieure de commerce de Chambéry.
Cette dispendieuse, qui exige d' un corps professoral permanent, étoffé et réputé, donc très cher (un enseignant d'école de commerce peut jusqu'à 150 000 euros [link widoczny dla zalogowanych] par an, contre 30 000 euros [link widoczny dla zalogowanych] pour un jeune ma?tre de conférence en université), est financée gr?ce [link widoczny dla zalogowanych] à des frais d'inscription de plus en plus élevés, jusqu'à 13 000 euros par an à HEC, dont les tarifs ont augmenté de 71 % depuis 2006, quand ceux de l'Essec progressaient de 54 % et ceux de l'ESCP de 49 %.
CHANGER DE STATUT
Mais, heureusement, "certains investisseurs ont [link widoczny dla zalogowanych] une stratégie entrepreneuriale et l'ambition de développer un groupe et une marque dans le domaine de l'éducation", rassure-t-il. Lui-même a, auparavant, dirigé l'Ecole de management de Lyon, faisant son chiffre d'affaires de 15 à 55 millions d'euros entre 1996 et 2010, atteignant un [link widoczny dla zalogowanych] bénéfice de près de 2 millions d'euros et une trésorerie de 20 millions d'euros, et démontré que l'on pouvait et de l'argent. C'est bien ce qui attire ces investisseurs car, bien gérés, ces écoles ou groupes d'écoles peuvent dégager une rentabilité à deux [link widoczny dla zalogowanych] chiffres.
L'équation financière devient difficile à résoudre et les chambres de commerce sont tentées de ou, au moins, de des partenaires financiers, comme ces fonds privés à la recherche d'un bon placement. Apax Partners, Riverside, Octant – le fonds de , ex-PDG d'Elior – ont ainsi examiné le dossier de plusieurs écoles
"Les sollicitations pleuvent. J'ai été approché plusieurs fois par des fonds d'investissement intéressés à dans le capital de France Business School, raconte Patrick Molle, qui dirige ce réseau de sept écoles de commerce de province, et lorsque je vois que ces gestionnaires de fonds raisonnent à court terme, pour d'ici cinq ans, après poussé la rentabilité à fond, une stratégie incompatible avec la notion même de groupe éducatif, je décline l'offre."
La quête de nouveaux partenaires financiers oblige [link widoczny dla zalogowanych] ces écoles à de statut et à s'émanciper des chambres de commerce, comme est en train de le School.
Le Monde.fr a le plaisir de vous la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr.Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en
Parmi elles, 27 écoles dites consulaires dépendent des chambres de commerce et d' et voient leurs effectifs : 135 800 étudiants en 2011, contre 90 000 en 2006.
Globalisation oblige, une majorité d'entre elles sont lancées dans une course à la réputation et à la reconnaissance mondiale, accumulent les accréditations et accélèrent leur internationalisation.
Mais ces tarifs en viennent à être dissuasifs, certaines familles s'en plaignent, surtout lorsqu'il s'agit d'écoles de moindre renom qui réclament, tout de même, leurs 8 000 euros annuels, y compris les années qui incluent de longues périodes de stages.