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Pour le jeu, le ministère du travail a d'ailleurs fait une note, datée du 19 juillet, que Le Monde s'est procurée. Les missions ont bien pour r?le d' "un accompagnement global des jeunes en vue de leur insertion sociale et professionnelle", y lit-on.
Le budget est aussi source de désaccord. L'Etat, qui finance 40 % des missions - le [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] reste relevant [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] des collectivités locales -, [url=http://www.mcuconnect.com/forum.php?mod=viewthread&tid=251500]barbour outlet LInde suspend son projet douvrir le secteur de la distribution au[/url] souligne qu'il maintient son effort, 198 millions d'euros, "dans un budget qui voit dans le même temps ses d'intervention de 5 %". Les représentants des missions locales constatent, eux, "des baisses dans certaines régions", assure Philippe Jourdan, administrateur de l'Association nationale des directeurs de mission locale. Il cite la : - 3,5 %, et affirme que le budget de la mission qu'il dirige a été réduit de 62 000 euros. "Cela représente deux conseillers en moins, sans les neuf financés [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] par le plan de relance", dit-il.
Sur le terrain, la circulaire de janvier a donc fait l'effet d'une douche froide. Les représentants des missions considèrent que l'Etat leur impose aux forceps "une du chiffre", comme le dit , secrétaire général du Synami-CFDT, majoritaire.
"Nous y avons vu la volonté de se sur les résultats en termes de placement des jeunes en emploi, explique Jean-Patrick Gille, président de l'Union nationale des missions locales et député (PS) d'Indre-et-Loire. C'est vrai que le réseau va de plus en plus dans ce sens, mais on ne peut pas que ?a. Il y a un vrai accompagnement à en place compte tenu des difficultés que rencontrent les jeunes que nous accueillons. Et on ne veut pas que notre travail soit seulement évalué sur des chiffres. Se à une logique statistique, ce n'est pas efficace." D'autant, poursuit M. Papp, que "notre financement pourra dorénavant si on ne remplit pas les objectifs fixés par [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] l'Etat".
C'est d'abord une circulaire diffusée par le ministère du travail en janvier qui a fait na?tre ces craintes. Ce texte met fortement l'accent sur l'insertion professionnelle des jeunes, "la dynamisation du CIVIS (dispositif d'accompagnement à l')". Il demande aussi que le financement des établissements varie chaque année selon "les éléments de contexte et de performance" de chacun d'entre eux. "Je continuerai à à votre attention les missions locales de votre région dont la performance me semble insuffisante", prévient même Bertrand [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] Martinot, délégué général à l'emploi et à la formation professionnelle.
Mais les 433 missions locales (et les 39 permanences d'accueil, d'information et d'orientation) sont très attachées à leur r?le d'accompagnement global. Elles représentent souvent une bouée de sauvetage pour 1,3 million de jeunes, ?gés en général de 18 à 21 ans, en difficulté scolaire et souvent issus d'un milieu défavorisé.
L'insistance du gouvernement s'explique [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] sans doute par la dégradation continue [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] de l'emploi des jeunes dits "fragiles" : le taux de ch?mage des non-dipl?més parmi les actifs sortis de l'école depuis moins de cinq ans [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] est passé de 15 % en 1975 à 50 % aujourd'hui.
Mais les tensions demeurent. Elles se cristallisent aussi autour des effectifs. Les [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] missions locales doivent en effet se séparer des 1 000 personnes embauchées en 2010 gr?ce aux 51 millions d'euros [url=http://www.nissenren-aomori.or.jp/cgi-bin/bbs/bbs.cgi/SUEuNPiDhDxUeVYDS]hollister outlet sale The Fin[/url] octroyés dans le cadre du plan de relance. "On a amélioré l'accompagnement et l'insertion des jeunes, rappelle M. Gille. Aujourd'hui, on nous dit, d'un c?té : "Les gens que vous avez recrutés ne peuvent pas rester" ; et de l'autre : "C'est sur vos résultats chiffrés que vous serez jugés" ! C'est contradictoire..."
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Puis, en mars, le ministre du travail, , est revenu sur la question devant l'Assemblée nationale, déplorant que "le taux moyen d'insertion des missions locales soit de 28 %, avec une variation de 13 % à 62 %".
"Il est normal que l'Etat demande des résultats sur l'emploi des jeunes, rappelle é, au ministère de l'emploi. Il ne s'agit pas de à la prestation ou à la performance en tant que [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] telle, mais de aux missions locales d'être efficaces et de s'améliorer." Pour le reste, Mme Hoppé plaide "un défaut de communication et de compréhension". "Personne ne nie que l'accompagnement global des jeunes relève de leur mission".
Les chiffres du ministère sont différents : sur la Bretagne, Mme Hoppé affirme que "l'Etat verse 8,5 millions d'euros, soit 2,2 % de plus qu'en 2010". Quant aux baisses constatées ailleurs, elles relèvent des décisions de l'administration déconcentrée qui "peut [url=http://www.tntws.com/forum/viewthread.php?tid=6910979&extra=]hollister france Pay Day Cash Loan In Texas To Resolve A Crisis[/url] plus ou moins en fonction du contexte local. Simplement, il faut qu'elles expliquent leurs décisions aux missions", [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] dit-elle. Serge Papp met en garde : la pression sur [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] les chiffres et l'encadrement risque de les conseillers "à ne s' que des jeunes "les plus rentables", ceux qui sont vite employables et permettront de du chiffre, et de de c?té ceux qui sont au coeur de notre mission : les jeunes en difficulté".
des jeunes à s'insérer dans la société, traversent une crise d'identité. Elles craignent de leur r?le recentré sur la seule insertion professionnelle, au détriment d'autres missions d'accompagnement essentielles à leurs yeux (santé, , mobilité...).