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hollister Afghanistan. La dictature des taliban et

 
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xkekg34fa




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PostPosted: Mon 9:39, 16 Sep 2013    Post subject: hollister Afghanistan. La dictature des taliban et

Kandahar et plusieurs cités afghanes se sont vidés de leurs habitants, témoignent les réfugiés qui tentent de franchir la frontière avec le Pakistan.

De notre envoyée spéciale à la frontière pakistano-afghane.
" Les rues de Kandahar sont désertées. Les boutiques fermées. Les prix de la nourriture flambent. " Nasrullah était il y a trois jours encore dans la vieille cité afghane, siège du pouvoir des talibans. Réfugié depuis 10 ans à Quetta, ville pakistanaise à 130 kilomètres de la frontière faisant face à Kandahar, il est parti prendre des nouvelles de sa famille. " La population a fui, rapporte-t-il. Ceux qui en avaient les moyens financiers vers le Pakistan, les autres ont pris les routes de l'exode vers les campagnes malgré les taliban qui les empêchaient de partir. Le mollah Omar, chef suprême des taliban, supplie les gens de rentrer chez eux de ne pas céder à la panique, il appelle à la mobilisation. " Radio- Chariah diffuse les discours toute la journée et la propagande est reprise dans les mosquées, mais ne peut contrer la panique ", estime Nasrullah qui accuse les milices islamiques d'" avoir coupé son pays du monde ". Par les témoignages recueillis, l'ampleur d'un exode intérieur se confirme plus massif encore qu'une fuite hors frontières. Celles avec l'Iran sont fermées et le Pakistan ouvre les siennes au compte-gouttes même si les 2 000 kilomètres de ligne de démarcation qui passe par la ceinture pachtoune sont loin d'être hermétiques.
Aux points de passages officiels, quelques trafics juteux s'organisent. La carte d'identité d'une femme pakistanaise se loue pour 400 roupies à une Afghane. Les autorités de ces provinces, contrairement au reste du pays, où sévit la mentalité tribale la plus traditionaliste, interdisent les photos de femmes. Revanche minime sur un destin infernal qui leur est imposé : Les réfugiées afghanes dissimulées sous leur tchadri, le voile grillagé, peuvent passer la frontière " officiellement ", les hommes, pour 500 roupies, empruntent les chemins [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] des contrebandiers. Chahjahan, qui [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] ne cache pas sa sympathie pour les taliban, reconna?t aussi que Kandahar est devenu " une cité fant?me ". Cet homme d'affaires installé depuis 6 ans à Quetta était à Kaboul la semaine dernière puis à Kandahar. Partout les mêmes scènes se reproduisent de fuite précipitée, de commerces fermés, de cités paralysées. Selon les réfugiés, l'audience des taliban se réduit comme une peau de chagrin. Selon Najid, ancien général de brigade expulsé de l'armée afghane lorsque les milices religieuse ont pris le pouvoir à Kaboul en septembre 1996, " ils craignent des troubles dans leurs propres rangs. Après les attentats du 11 septembre, des purges ont eu lieu, affirme-t-il, dans ce [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] qui restait de l'administration. 1 600 fonctionnaires ont été licenciés, surtout parmi la police et dans les différents ministères ". Habitant la ville de Khost, dans la province de Paktia, à l'est du pays, avant de fuir vers Peshawar au Pakistan, Najid a appris que le gouverneur et le responsable de la sécurité avaient été remplacés. " Ils redoutent des soulèvements dans la province de Paktia où l'adhésion au clan du mollah Omar n'était pas totalement acquise. " " Les dissensions internes qui existent depuis le début du mouvement vont s'intensifier ", estime encore un représentant d'une ONG qui vient de quitter Kaboul. L'un des principaux points de friction semble avoir été, depuis la prise du pouvoir, les liens avec l'encombrant " invité " qu'est devenu Ben Laden dont les activités, surtout depuis les attentats contre les représentations diplomatiques américaines à Nairobi et Dar Es Salam en 1998, constituent un frein de l'avis de certains dignitaires taliban à une reconnaissance internationale de l'?mirat islamique et à son isolement sur le plan international. Ces derniers, comme le mollah Rabbani, décédé en avril dernier, pr?naient une prise de distance avec le Saoudien. La destruction des bouddhas en mars a éclairé cette division mettant en avant une concertation plus étroite de certaines factions talibanes avec Ben Laden, révélant ainsi un r?le de plus en plus direct joué par ce dernier dans les affaires [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] afghanes. " Par ailleurs, estime encore Modjane, autre exilé à Peshawar, ancien fonctionnaire afghan du ministère de la défense, le seul point positif que l'ensemble de la population pouvait reconna?tre aux taliban c'est d'avoir mis fin aux affrontements fratricides. Ils ont entretenu une légitimité [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] dans l'illusion d'une sécurité qu'ils pouvaient assurer. " Pour Modjane, cette illusion n'a pas fait long feu, les [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] miliciens [url=http://www.lcdmo.com/jordanpascher.php]air jordan pas cher[/url] tout-puissants se sont mis à racketter la population, la conscription obligatoire a suscité des mouvements de révolte dans certains villages des [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] provinces de Wardak et de Paktia, et aujourd'hui encore c'est la guerre qui menace l'Afghanistan. "
La question est ouvertement posée de l'après-taliban. Non seulement dans les [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] chancelleries occidentales et voisines de l'Afghanistan mais aussi parmi la population afghanes. Un nom revient le plus souvent sur les lèvres. Celui de l'ancien roi Zaher Chah (quatre-vingt-six ans) déposé en 1973 par son cousin le prince Daoud. Il vit depuis à Rome. " Les partis de gauche ont été écrasés, les moudjahidin de la guerre contre l'occupation soviétique ont perdu tout crédit en s'affrontant dans une guerre civile sans merci pour les populations qui en furent les principales victimes. Un consens peut s'établir autour de l'ancien monarque ", pense Najid.
Peut-on espérer voir ainsi mettre un terme à la dictature des milices qui tiennent le pays depuis cinq ans sous une chape de plomb intégriste ? " On ne pourra même pas parler de l'effondrement du régime, car en fait il n'a jamais réellement existé. Le mouvement taliban n'a pas établi de structure politique et ne s'est pas préoccupé de mettre en place des structures gouvernementales propres à réorganiser les fondements d'un système étatique ", commente un spécialiste des questions afghanes. " Depuis près de cinq ans qu'ils sont au pouvoir, le gouvernement talib est dans l'incapacité de faire marcher le pays ". Y règne l'arbitraire le plus total. C'est un monde ubuesque poussé à l'extrême. Seule l'aspiration à l'ordre islamiste les anime. " Une terrible sécheresse sévit depuis deux ans. Qu'ont-ils fait pour aider les paysans ? Organiser encore plus de prières ". Mais en parrainant le mouvement issu des tribus pachtounes du sud, les ?tats-Unis, le Pakistan, et les pays arabes, dont l'Arabie Saoudite, qu'ils lancent dès 1994 à la reconquête du [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] pays n'en attendaient guère plus. Seuls comptaient leurs propres intérêts. Washington rêvait d'un pipeline reliant le Turkmesnistan au Pakistan via un Afghanistan passé sous la botte des ces milices qu'ils ont cru amies et malléables. Islamabad aspirait à établir définitivement un pouvoir allié à Kaboul contre l'Inde rivale et s'offrait une ouverture depuis longtemps convoitée en Asie centrale. Quant aux régimes arabes, ils étaient trop heureux de se débarrasser sans ticket de retour de leurs extrémistes partis grossir les rangs des sbires de Ben Laden, complice de Washington avant d'en devenir la bête noire.
" Les taliban ont investi Kaboul le 26 septembre 1996 ", se souvient Nacéra alors étudiante en anglais à l'université de la capitale. " Les combats ont cessé et dans les heures qui ont suivi les camions circulant dans la ville avec des miliciens hurlant dans des mégaphones les fatwa du mollah Omar. " Du jour au lendemain les 63 écoles de filles de la capitale ont [url=http://www.jordanpascherofficiel.com]air jordan pas cher[/url] été fermées, condamnant plus de 100 000 fillettes à l'ignorance et 8 000 enseignantes au ch?mage. Des milliers de fonctionnaires, de médecins, d'infirmières et 4 000 étudiantes ont été renvoyés dans leurs foyers. Tout ou presque a été interdit. Le port du costume occidental, la télévision, la radio, la musique, les jeux, les rires, les rassemblements, les hamams, les fêtes de mariage, la célébration du " nowrouz ", (le nouvel an persan), se recueillir sur la tombe de parents, parler à des étrangers, les recevoir dans sa famille. Tout est proscrit sauf la prière. La liste des tabous est encore plus longue lorsqu'il s'agit des femmes embastillées désormais sous le tchadri. Travailler leur est proscrit, ainsi que de sortir sans être accompagnée par un membre de leur famille du sexe masculin.
L'accès aux h?pitaux leur fut interdit pendant de nombreux mois au nom de la ségrégation des sexes poussée à l'extrême. Un homme tient Kaboul sous sa férule faisant respecter à la lettre les décrets d'Omar. Le maulvi Qalamuddin, chef du redoutable ministère de " la répression du vice et de la promotion de la vertu ". Il est à la tête d'une police religieuse employant des centaines de jeunes miliciens qui ; armés de fouets, de b?tons, et de kalachnikovs ; sèment la terreur dans les rues de la capitale, au nom de l'ordre islamiste. A 5 ou 6 dans des pick-up Toyota flambant neufs ou des mini-bus aux vitres teintées, ces miliciens patrouillent à longueur de journée telle une armée d'occupation. " Ce sont des sauvages, témoigne Wajma. À vingt-trois [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] ans, elle en para?t à peine quinze. Longue silhouette filiforme, d'une maigreur quasi maladive, ancienne étudiante à l'université de Kaboul. " Ils m'ont attrapée deux fois et battue dans la rue. Ils m'ont frappée sur les pieds parce que je ne portais pas de chaussettes. Une autre fois parce que mon pantalon était trop large. Ils ont attrapée aussi ma jeune sour. Aussi longtemps qu'elle a pu, elle s'est habillée en gar?on et ils s'en sont aper?us. " Les hommes ne sont pas épargnés. Najib, vingt-deux ans qui vient de terminer ses études d'infirmier a été emprisonné trois jours parce qu'il avait taillé sa barbe.
Avec la peur s'installe un ch?mage massif provoqué par le renvoi de l'administration de 35 à 50 % des effectifs. Ceux qui travaillent encore sont payés l'équivalent de 10 dollars par mois, somme bien insuffisante pour survivre à Kaboul. 70 % des jeunes de moins de vingt ans sont sans emploi. Ceux qui le peuvent se sont reconvertis dans des petits boulots, réparateurs de bicyclettes, cordonniers, vendeurs de quatre saisons. Le gouvernement ne sait même pas ce qu'est un budget. Ce sont les organisations humanitaires qui pallient en partie les besoins de la population. La seule fabrique en capacité de fonctionner était celle du centre orthopédique de la Croix-Rouge où sont produits membres artificiels, béquilles, chaises roulantes. Après vingt ans de conflit, et près de cinq années de talibanisme, Kaboul est une ville d'éclopés, de mendiants, de désouvrés, de gens brisés qui essaient de survivre dans des lieux aux trois quarts privée d'électricité. Misère aggravée par le sort réservé aux femmes. En 1998, la Croix-Rouge internationale, estimait à 98 000 le nombre des familles qui dépendaient d'une femme seule. Privées de la possibilité de travailler bon nombre d'entre elles étaient réduites avec leurs enfants à la mendicité. Jusqu'aux récents événements, 400 000 Kaboulis, soit près du tiers de la population de la capitale dépendaient des boulangeries organisées par le Programme alimentaire mondiale (PAM). Sinistre bilan du massacre d'une société qui se demande encore si elle a un avenir.

Dominique Bari





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