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2. Le financement étant lié à l'évaluation, on restituera une partie des moyens des ANR (au moins 50 [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] %) aux EPST, l'autre partie étant destinée à des appels d'offres compétitifs, non ciblés pour 70 % [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] et thématiques pour les 30 % restants afin de la recherche sur des domaines insuffisamment étudiés. Ces pourcentages sont indicatifs et les EPST peuvent se à l'ANR pour les appels d'offres.
1. l'Aeres pour l'évaluation de la recherche publique. A la place, les EPST peuvent les logiciels de bibliométrie pour automatiquement les équipes (et leurs financements) qui sont dans la moyenne gaussienne des citations sur les cinq à dix années précédant l'évaluation, soit environ 70 % des équipes. On examinera les 15 % les meilleures qu'on financera à hauteur de leurs besoins réels à l'exception des quelques "opérateurs" qui publient par an plus de papiers qu'ils ne peuvent en . On examinera avec attention les 15 % les plus mauvaises pour les ou les , aussi pour d'éventuelles pépites trop originales pour être comprises par les éditeurs des grands journaux scientifiques. Cela permettra d'économiser de l'argent, celui du fonctionnement de l'Aeres et celui lié à la perte de temps qu'implique pour les laboratoires un exercice inutile.
menée par tous les gouvernements, les établissements publics scientifiques et techniques (EPST) comme le CNRS, l'Inserm, l'INRA, etc. ont été affaiblis au profit d'agences d'évaluation (Aeres) et de financement (ANR). Au profit aussi de l'université, avec laquelle ils avaient toujours harmonieusement collaboré dans la gestion d'unités mixtes de recherche. De fait, s'il est [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] nécessaire de développer la recherche pilotée par les universités, il est néfaste de le aux dépens des EPST, [url=http://www.ilyav.com/isabelmarant.php]isabel marant sneakers[/url] à qui l'on doit très largement notre place de sixième dans la recherche mondiale.
4. les dans les métiers de la recherche et de l' est une urgence. La Fête de la science tardant à les , il faut les plus t?t et à un salaire plus élevé. Ces embauches concernent les chercheurs et enseignants-chercheurs, mais aussi les ingénieurs et administratifs dont les laboratoires ont un cruel besoin. Le co?t de l'opération peut être évalué à 1 milliard d'euros, chiffre qui avait été avancé par une commission de l'Académie des chargée de sur le sujet de l'attractivité des métiers de la recherche par le précédent ministère de la recherche et de l'enseignement supérieur.
Je terminerai en plaidant pour la liberté de la recherche. En , deux découvertes qui ont eu un impact décisif sur notre compréhension des sont l'instabilité des génomes et [url=http://www.moudryrealestate.com/forum/7-network-marketing/226761-boots-ugg-pas-cher-en-images-les-etats-unis-sur-le-pied-de-guerre-avant-larrivee-de-louragan-sandy#226761]boots ugg pas cher EN IMAGES les Etats-Unis sur le pied de guerre avant larrivée de louragan Sandy[/url] l'ARN interférentiel. On les doit à des travaux sur la couleur des grains de ma?s et [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] celle des pétales de pétunia dont on peut qu'ils eussent été financés par un plan . Une recherche pilotée à des fins purement sociétales va souvent à l'encontre de ses objectifs. Une autre forme de populisme est la frilosité devant les innovations qui, à travers le principe de précaution, s'est logée jusque dans notre Constitution. Les OGM en sont un excellent exemple. Les études sur leur dangerosité ou sur la privatisation des semences sont nécessaires, mais à la recherche dans ce domaine est pur aveuglement.
3. les meilleures équipes (les 15 % mentionnés) à hauteur de leurs besoins a un co?t. Comme ses concurrents directs, la France investit 1,1 % de son PIB dans la recherche scientifique académique, mais cet investissement n'est pas complété par une tradition caritative (comme aux Etats-Unis ou en Grande-) ou par une action étatique et régionale (comme en Allemagne avec les Instituts Max-Planck). Le manque à est d'environ 2 milliards, qu'il faudra au budget [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] des EPST pour les équipes les plus performantes.
"On peut , par exemple, que si l'Allemagne tient la plus large place dans les publications de la science physiologique contemporaine, cela vient de ce que les moyens de la de la physiologie expérimentale y sont considérables et bien institués. Il en est résulté que nulle part ailleurs il ne s'est formé autant de [url=http://hccweb6.bai.ne.jp/nyanji/cgi-bin/aska.cgi]giuseppe zanotti pas cher Ope[/url] physiologistes éminents, et que nulle part ailleurs les élèves ne trouvent autant de moyens d'étude en même temps qu'une bonne direction scientifique. C'est donc là un enseignement dont les autres pays peuvent . En résumé, pour dans la physiologie comme dans les autres sciences expérimentales, il faut deux choses : le génie qui ne se donne pas, les moyens de travail dont on peut . La physiologie fran?aise ne réclame que ce qu'il est facile de lui ; le génie physiologique [url=http://arminkcrew.com/profile.php?uid=1]giuseppe zanotti pas cher Nicolas Sarkozy et la s[/url] ne lui a jamais manqué."
En conclusion, je citerai celle du "Rapport sur le progrès et la marche de la physiologie générale en France", commandé à en 1867 par Napoléon III.
Si on ajoute les points 3 et 4, ce sont donc environ 3 milliards qu'il faut dans la recherche scientifique. On suggérera donc de le en relevant la TVA sur la restauration et en diminuant le crédit imp?t recherche, en examinant de près les effets d'aubaine auxquels il a donné lieu.
Ces réformes simples, pouvant être mises en oeuvre sans délai, sont de nature à améliorer rapidement notre position dans le monde. Elles complètent les opérations récentes, dont les initiatives d'excellence, pas toutes inintéressantes (inutile de les détricoter), mais lourdes et chronophages même si elles permettent de quelques places dans le classement de Shangha?, récente obsession hexagonale.
Sur ces quelques constats, on proposera les quatre pistes de réflexion suivantes.
A l'argument financier "on ne peut pas tout faire", opposons que le budget total du CNRS, salaires compris, est de 3 milliards d'euros, [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister france[/url] égal donc à la perte des recettes fiscales induite par la baisse de la TVA dans la restauration. Inférieur aussi, de 2 milliards environ, au crédit imp?t recherche destiné à les industries à dans la recherche. Avec le résultat décevant d'un investissement [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] d'environ 1,1 % [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] du PIB, deux fois inférieur à celui de nos compétiteurs directs. Avec l', ce décrochage a débuté en 1997 et s'est depuis aggravé contin?ment (Le Monde [url=http://www.achbanker.com/homes.php]www.achbanker.com/homes.php[/url] du 1er novembre 2011). Rappelons que [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] l'Allemagne contribue pour [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] 8,5 % aux dépenses en recherche et développement de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) contre 4,8 % pour la France, à peine plus que les 4,6 % de la (source OCDE 2011). La baisse de compétitivité des a peut-être un lien avec le co?t du travail, mais elle en a très certainement un avec cette faiblesse des investissements en recherche et développement.