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Georges Papandréou l'a accepté. Mais à condition que l'Europe joue le jeu. A Salonique, cet homme affable s'est presque énervé devant les tergiversations européennes : "Nous n'allons pas la Grèce la victime expiatoire pour les problèmes institutionnels, de populisme politique ou les autres problèmes qui existent en Europe." En juillet déjà, il avait écrit au président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, pour "la cacophonie" qui régnait en Europe et qui est repartie de plus belle depuis le début du mois de septembre.
Faute d' pu créer un gouvernement d'union nationale - devant le refus obstiné du parti d'opposition, Nouvelle Démocratie -, M. Papandréou a procédé en juin à un remaniement qui a mis en avant son ancien rival au sein du Pasok, Evangelos Venizélos, devenu ministre des et vice premier ministre. C'est ce poids lourd du Pasok qui, désormais, annonce les mauvaises nouvelles : augmentation des , ch?mage technique des salariés du secteur public, etc. Mais c'est M. Papandréou qui continue à les coups. Il a été chahuté par les Jeunes socialistes, opposés à la réforme de l'Université, le 3 septembre. Le 10, il s'est abstenu d' la , dans le Nord du pays, pour éviter un bain de foule trop agité, [url=http://www13.plala.or.jp/gakuki3/cgi_bin/aska/aska.cgi]moncler sito ufficiale Carref[/url] alors que 20 000 manifestants - et 7 000 policiers - étaient annoncés.
Ce fils et petit-fils de premiers ministres grecs s'est imposé sur la scène en tant que ministre des et président de l'Internationale socialiste, où il a noué des contacts utiles avec l'ancien directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn. Il multipliait les kilomètres pour la cause de son pays, au point d'être critiqué à Athènes pour ses voyages trop fréquents. Lors de ses dé, il est désormais obligé de des gages pour qu'il mène à bien les réformes.
Un an et demi plus tard - qui a paru une éternité en -, jamais Ithaque n'a semblée aussi loin. Le premier ministre évoquait alors "un bateau en train de couler". L'Europe a prêté 110 milliards d'euros pour les brèches. Le navire grec est encore en train [url=http://www.vspub.com/forum.php?mod=viewthread&tid=255508]moncler pas cher En baisse Lindustrie fran aise[/url] de . Et gouvernail et boussole semblent cassés. Le nouveau renflouement de 160 milliards décidé le 21 juillet est menacé par les nouvelles hésitations et incertitudes européennes. Et par les inquiétudes sur la capacité du gouvernement à à bien ses réformes.
Sur le plan intérieur, la situation est pire. Il a certes réussi à les récentes élections régionales, alors [url=http://221.231.140.217:7009/forum.php?mod=viewthread&tid=1345909]hollister france Eric Woerth veut créer une unité de lutte contre la fraude fi[/url] que la purge économique avait [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] déjà commencé. Mais les résultats attendus ne sont pas au rendez-vous et la confiance a disparu. La récession sera pire qu'en 2010. Le ch?mage touche 16 % de la en ?ge de . Les recettes fiscales ne rentrent pas. La lutte contre la fraude est un échec. "Il a perdu son capital au niveau international, comme au niveau national", tranche le politologue .
Georges Papandréou avait promis aux Grecs une nouvelle Odyssée. Ils avaient alors compris que ce serait [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] un long , semé d'emb?ches, mais le premier ministre avait rassuré : "Nous connaissons le chemin d'Ithaque." C'était le 23 avril 2010, il s'exprimait devant les caméras de télévision [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] à l'extrémité orientale de l', sur l'?le de Kastelorizo, en appelant à l' ses partenaires européens. "Nous atteindrons notre destination sains et saufs, plus [url=http://www.gotprintsigns.com/hollisterpascher/‎]hollister paris[/url] assurés, plus justes et plus fiers", avait-il ajouté à l'attention de ses concitoyens.
La Grèce ne le fera pas toute seule. Deux représentants européens siègent à la commission de privatisation. L'Europe va encore accro?tre sa présence à Athènes. Une "task force" vient d'être installée pour des projets de développements cofinancés par Bruxelles. L'objectif est d'éviter les mésaventures des fonds européens où l'argent se perdait dans de nombreux intermédiaires, privés ou publics, avant d' à sa destination finale.
Le gouvernement est pris entre la colère et la lassitude des Grecs qui ne veulent plus de nouvelles réformes, et les exigences européennes qui l'exhortent à ses engagements. Mais M. Papandréou n'a aucune marge de manoeuvre. Ses tentatives de l'étau de la rigueur pour cause de récession trop importante se sont heurtées à un "niet" de la tro?ka. "Rien ne nous est pardonné, même pas un écart de 1 euro", a reconnu le premier ministre, dimanche 11 septembre lors d'une conférence de presse à Salonique.
L'accord européen du 21 juillet - s'il est confirmé - prévoit une extension de la durée des prêts accordés à la Grèce de quinze à trente ans, et donc du droit de regard des créanciers sur le pays. Plusieurs fois au cours de l'histoire, la Grèce a été mise sous tutelle par ses partenaires européens.
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Les Européens, particulièrement les Allemands, ont toujours alterné b?ton et carotte à l'égard de la Grèce. Mais ils perdent patience. Les scénarios d'une faillite grecque ou d'une sortie de la zone euro sont désormais évoqués ouvertement. Début septembre, le départ précipité de la "tro?ka" - les représentants de la Commission européenne, du Fonds monétaire et de la Banque centrale européenne - a fait l'effet d'une douche glacée [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] en Europe. Les nombreuses réactions d'inquiétude ont montré que le regard souvent compréhensif porté sur le gouvernement grec avait bien changé : on doute désormais d'un premier ministre qui ne tient pas ses objectifs et ne réalise pas ses promesses. Angela Merkel et l'ont clairement fait à éou, lors d'une téléconférence, mercredi 14 septembre. Il n'a plus droit aux erreurs et aux tergiversations.
Ces tensions européennes laissent des traces, alors que toute la politique de la Grèce depuis la fin de la dictature, en 1974, est tournée vers l'Europe, tout comme les aspirations de la population. "L'aggravation de la récession fait na?tre un doute sur l'efficacité du gouvernement, [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler[/url] bien s?r, mais aussi sur la pertinence des recettes mises en place par la tro?ka, explique Georges Sefertzis. Il y a le sentiment que tous les efforts sont vains. La responsabilité vient du gouvernement mais aussi de l'Europe. On commence à appara?tre un sentiment que la Grèce est un bouc émissaire de l'Europe, quels que soient [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] les efforts du gouvernement et surtout des Grecs." Lors des manifestations du mouvement des "indignés" en juin, une affiche dénon?ait "Merkel-Sarkozy : Nazi-Nazi". L'illustration représentait une croix gammée formée par les étoiles du drapeau européen.
Longtemps M. Papandréou a donné l'image d'un dirigeant qui fait face et parle vrai. Il a imposé des sacrifices à son pays, sous l'étroite vigilance de la tro?ka. Il a réduit de moitié le déficit de son pays en quelques mois, en coupant dans les salaires et les retraites et en réduisant quelque peu le train de vie de l'Etat. Il a longtemps bénéficié de son aisance internationale pour dans les négociations : sa mère était américaine, il a vécu aux Etats-Unis et en .
"Le manque d'efficacité du gouvernement est mal per?u par l'opinion publique, explique l'analyste politique . Il est en train de la [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] bataille psychologique. Jusque-là il y avait une [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] majorité silencieuse qui acceptait les sacrifices et qui attendait avec patience. Mais la situation s'est aggravée. Il n'y a plus d'espérance."
Georges Papandréou s'apprête à aux Etats-Unis, le 17 septembre, au siège des Nations unies à New York, et à Washington, où il doit Christine Lagarde. Il poursuit son Odyssée. Mais il n'est pas Ulysse "aux milles ruses". Tra?nant le boulet de la dette grecque qui ne cesse de (350 milliards d'euros), il ressemble à une autre figure mythologique : Sisyphe condamné à sa pierre jusqu'au sommet d'une montagne, et à lorsqu'elle a dévalé.
Le navire grec est encore en train de et peu de gens en Grèce et en Europe pensent que le premier ministre conna?t encore le chemin d'Ithaque. De Kastelorizo, la route est presque la même que celle qui va de Troie à l'?le d'Ulysse. Tous les écoliers savent qu'elle est parsemée de dangers et qu'elle se termine mal pour l'équipage d'Ulysse. Pas de Circé, de Cyclope ou de Calypso aujourd'hui, mais des maux bien plus ordinaires qui frappent la Grèce de plein fouet : récession, ch?mage, endettement. Les rumeurs des marchés financiers ressemblent parfois aux cris des Sirènes. Et si tro?ka rime avec Nausicaa - la jeune fille qui prend soin d'Ulysse après un naufrage -, pour une partie des Grecs cette délégation représente plut?t un Cerbère à trois têtes, gardien de l'enfer économique dans lequel ils s'enfoncent.
Les bailleurs de fonds de la Grèce ont perdu toute patience et les milieux économiques doutent de la réelle volonté de à bien des privatisations qui heurtent la [url=http://www.gotprintsigns.com/hollisterpascher/‎]hollister pas cher[/url] base électorale du Pasok. "Nous allons réaliser ces privatisations, mais chacune d'elles nécessite que l'on supprime des barrières administratives. Le gouvernement se heurte aux rigidités structurelles. Ce n'est pas de la mauvaise volonté de sa part. On avance", assure cette économiste gréco-américaine revenue au pays pour le gouvernement.
Il vient de les annonces pour ses partenaires européens que les réformes vont , mais ceux-ci veulent des actes concrets. "Notre crise n'est pas une crise de liquidités, c'est une crise structurelle. Il [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] faut du temps pour ces réformes, plaide la députée Pasok Elena Panaritis. Il a fallu onze [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] ans à Margaret Thatcher pour à bien ses réformes dans un pays qui avait des problèmes structurels moins importants. Notre programme a été mis en place il y a seulement quatorze mois !"