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C'est un nouveau revers contre Monsanto en France. Le tribunal administratif de Montpellier a suspendu, mardi?11?juin, les travaux d'extension d'une usine de production de semences du géant américain dans la ville de Trèbes (Aude). Un site régulièrement visé par les collectifs anti-OGM qui le soup?onnent de des graines génétiquement modifiées.
"Notre site est habilité à , et des semences OGM. Il y a eu une production de ma?s MON?810, notamment destinée à l'Espagne, mais nous l'avons stoppée l'an dernier afin de ne pas nos salariés à des actions violentes de militants anti-OGM", rétorque , directeur des affaires institutionnelles de . Nous utilisons les produits chimiques autorisés dans les pays destinataires de nos semences."
"Notre activité est cyclique. Si l'extension n'est pas réalisée, nous ne pourrons pas une partie importante des récoltes de semences prévues en septembre [url=http://scie.cduestc.cn/wygkcn_GuestBook.asp]www.achban[/url] et octobre. C'est un énorme g?chis, déplore Yann Fichet. [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] La décision du tribunal sur le fond est fermement attendue par tous.
"C'est une victoire pour les riverains, [url=http://cgi.sendai-p.com/honey/honey.cgi/result:chosennicknameoutsoumpressy%3Bsuccess%3B]peuterey outlet Find Local Ps[/url] susceptible de en cause l'ensemble du projet ou au minimum le pendant une longue période, se réjouit Me Hélène Bras, avocate [url=http://www.gotprintsigns.com/hollisterpascher/‎]hollister paris[/url] des riverains, constitués en association, à l'origine du référé?– et par ailleurs avocate de José Bové, député européen et fer de lance du mouvement anti-OGM. Les riverains sont très incommodés par cet énorme site industriel qui arrive maintenant au fond de leur ."
NON-RESPECT DES HAUTEURS R?GLEMENTAIRES
CONS?QUENCES POUR L'EMPLOI
L'entreprise, implantée [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] dans la commune depuis 1997 sur une zone de 7?hectares (avec une capacité de stockage de 24?000?m3), [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler[/url] projettait d'étendre ses installations de production et de conditionnement de semences de ma?s et de colza sur 2 hectares supplémentaires, pour un investissement de 50?millions d'euros, en raison d'"une croissance de la demande du marché".

Les [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] affirmations de l'entreprise ne rassurent pas les ONG. "La stratégie de Monsanto est de s' petit [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] à petit quelque part. On craint qu'ils distribuent des échantillons de semences OGM aux agriculteurs de la région et qu'ils finissent par nous contaminer", explique Michel David, responsable départemental et national de la Confédération paysanne, qui a participé à de nombreuses actions contre le site, notamment .
Depuis janvier, elle avait commencé les opérations de [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] terrassement puis, en mai, les travaux de construction d'une soixantaine de nouveaux silos et séchoirs, après obtenu un permis de de la mairie. En tant qu' (IPCE), elle devait ensuite de la préfecture une autorisation d'exploitation avec publique, pour une deuxième phase de travaux prévus d'ici la fin de 2014, visant à créer une nouvelle unité [url=http://www.djmzj.gov.cn/cn/E_GuestBook.asp]ugg pas ch[/url] de traitement des semences et une nouvelle unité d'ensachage et de stockage.
"Le bruit, la poussière et les odeurs sont incessants, sans les pelures de graines qui se déposent partout", témoigne Marie-Thérèse Viburni, dont le jardin donne sur le chantier. Quand cette retraitée a acheté, il y a un peu plus de deux ans, une maison dans la zone pavillonnaire du Ca?rat, alors séparée de [url=http://www.gotprintsigns.com/hollisterpascher/‎]hollister pas cher[/url] l'usine par un terrain vague, elle ne savait pas que l'entreprise comptait étendre son site. "On a vu Monsanto progressivement les terrains autour de l'usine, mais c'était officiellement pour les nuisances. La mairie s'est bien gardée de nous des projets d'extension. Sans ?a, je n'aurais jamais acheté là, soupire-t-elle. En cas de problème dans l'usine, on sera aux premières loges..."
Mais si le site de Monsanto suscite tant de craintes et d'oppositions, c'est moins en raison de son caractère industriel que de la question controversée des OGM. Officiellement, l'usine, l'une des plus grosses d', produit chaque année des dizaines de milliers de tonnes de semences traditionnelles, pour moitié à destination de la France, et pour l'autre vers une trentaine de [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] pays de l' (essentiellement l' et le ), d'Europe de l'Est et du Moyen-Orient.
Pour ses semences, l'entreprise a passé des contrats avec des agriculteurs locaux –?entre 1?000?et 2?000?selon Monsanto. Les graines sont semées dans leurs champs, avant d'être récoltées, séchées, calibrées, nettoyées et enfin traitées, c'est-à-dire enrobées de pesticides ou insecticides.
AGRICULTEURS SOUS CONTRAT
La , qui a statué en référé, a stoppé le chantier au motif d'un non-respect des hauteurs réglementaires des b?timents en construction?– le plan local d'urbanisme prévoit un maximum de 15 mètres. Le tribunal va maintenant le dossier de demande d'annulation du permis de . La multinationale, de son c?té, n'a pas encore décidé si elle ferait appel du jugement devant le .
Toutefois, lors d'une intrusion sur le site, en janvier 2012, des militants anti-OGM avaient découvert des sacs de ma?s OGM MON?810?–??– ainsi que des réserves de Poncho, l'un des insecticides systémiques de Monsanto dont l'utilisation est elle aussi prohibée dans l'Hexagone?– et dont le principe actif, en raison [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] de ses effets sur les abeilles.

CRAINTES SUR LES OGM
Malgré la résistance des ONG, le dossier est défendu par les élus locaux. Le site, qui emploie actuellement une soixantaine de salariés et 150 saisonniers, devait embaucher?20 techniciens et ingénieurs et 80 emplois saisonniers supplémentaires avec le projet d'extension. "Au nom de l'intérêt public d'une poignée de riverains, on met en péril l'intérêt public [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] des salariés de [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] la région. C'est consternant", peste , premier adjoint au maire de Trèbes (DVD), qui soutient le projet depuis plusieurs années?–?et qui a travaillé pour Monsanto par le passé comme ingénieur agronome.