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Le sud-ouest du Bangladesh est desservi par le petit aÃ©roport de Jessore. Pendant que les mÃ©caniciens rÃ©parent un bimoteur Ã hÃ©lice, les passagers, pour la plupart des employÃ©s d'organisations non gouvernementales, parlent lutte contre la pauvretÃ©, malnutrition et rÃ©chauffement climatique. La rÃ©gion vit sous perfusion de l'aide internationale. Le long des routes principales, il n'y a ici d'autres pancartes que les panneaux mÃ©talliques clouÃ©s sur [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php‎]giuseppe zanotti soldes[/url] des poteaux en bois annon?ant l' des grandes organisations [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] humanitaires.
Le est l'un des pays les plus vulnÃ©rables au changement climatique. Les deux tiers de ses terres culminent Ã moins de 5 m au-dessus du niveau de la mer. L'Ã©lÃ©vation des eaux est dÃ©jÃ trÃ¨s perceptible dans les ?les au large du golfe du Bengale, comme Sagar ou Kutubdia. Le pays dÃ©nombre 60 % des victimes de cyclones dans le monde ces vingt derniÃ¨res annÃ©es. Selon la Banque mondiale, jusqu'Ã 8 millions de Bangladais pourraient leurs terres d'ici Ã 2050.
"LES FEMMES, CONTRAIREMENT ? LEUR MARI, NE PEUVENT PAS MIGRER"
ICI ON N'ACH?TE PAS DE L?GUMES MAIS DES GRAINES, POUR LES SOI-M?ME

Begum, la mÃ¨re de famille, vend des sachets de shampoing aux travailleurs qui passent sur le chemin de la briqueterie. "Pour ma fille, je souhaite qu'on lui trouve un mari qui habite loin d'ici, loin des c?tes. Et qu'il en prenne soin", confie-t-elle. Autour d'eux, l'eau salÃ©e a dÃ©jÃ commencÃ© Ã les terres. Les cultivateurs doivent leurs riziÃ¨res Ã des entrepreneurs, qui les transforment en Ã©levages de crevettes destinÃ©es Ã l'exportation.
Le Bangladesh a entrepris d' son agriculture au changement climatique en travaillant, par exemple, sur une variÃ©tÃ© de riz rÃ©sistante Ã la salinitÃ© des eaux et aux inondations. Mais il lui faut aussi Ã©lever le niveau des routes, des digues le long des 6 000 kilomÃ¨tres de c?tes, les canaux oÃ¹ s'accumulent les sÃ©diments, en place des abris anticyclones tout en veillant Ã ce que ces derniers soient accessibles et abritent des stocks de nourriture. Des systÃ¨mes d'alerte doivent Ãªtre mis en place, en utilisant les mosquÃ©es et [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] surtout les tÃ©lÃ©phones portables, qui sont, ici aussi, dans toutes les poches.
"Ces Ã©levages rapportent de l'argent, mais ils sont une malÃ©diction pour les pauvres. Ils demandent beaucoup moins de main-d'?uvre que des riziÃ¨res", explique un homme aux mains ab?mÃ©es par le travail de la terre. Les cultivateurs partent donc un peu plus vers le nord, oÃ¹ les exploitations embauchent, ou vers l'. Pour la frontiÃ¨re illÃ©galement, il suffit de une riviÃ¨re en pleine nuit, et de 5 euros Ã un passeur.
C'est une minÃ©e par la malnutrition et [url=http://www.ilyav.com/isabelmarant.php]isabel marant sneakers[/url] la pauvretÃ© qui affronte ici les premiÃ¨res consÃ©quences du changement climatique. Le Programme alimentaire mondial (PAM), en partenariat avec [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] le gouvernement, a mis en place le programme "Enhanced Resilience", qui forme les habitants, en majoritÃ© des femmes, Ã mieux face aux crues dÃ©vastatrices et aux cyclones, et leur offre du travail pour des digues. Pendant deux ans, elles re?oivent un revenu mensuel ainsi que des rations alimentaires. "Le programme s'adresse avant tout aux femmes, car, contrairement Ã leur mari, elles ne peuvent pas migrer", explique Christa R?der, la reprÃ©sentante du PAM au Bangladesh. La troisiÃ¨me annÃ©e, elles re?oivent une aide pour [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] une chÃ¨vre, des poules, ou dÃ©marrer un petit commerce pour ne plus dÃ©pendre de l'agriculture. Selon les projections des Nations unies, le Bangladesh pourrait 40 % de ses terres agricoles d'ici Ã 2050.
REPORTAGE. Dans le district [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] de Padmapukur, situÃ© Ã quelques dizaines de kilomÃ¨tres du golfe du Bengale, les cabanes en t?le tiennent en Ã©quilibre sur des lambeaux de terre sortant des eaux, comme des embarcations de fortune perdues au milieu de l'ocÃ©an. Seuls les enfants, les femmes, les vieillards et les estropiÃ©s vivent encore dans des maisons dispersÃ©es le long de riziÃ¨res en sursis. Dans cette rÃ©gion menacÃ©e par les inondations et les cyclones, les hommes sont partis du travail ailleurs. Il n'y a pas mÃªme de bois pour une galette de pain. Des commer?ants sur des barques, chargÃ©es de produits de premiÃ¨re nÃ©cessitÃ©, viennent les villageois.
Pour les habitants, le choix est simple : le Sud du pays ou se derriÃ¨re [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] des digues toujours plus hautes, toujours plus immenses. La [url=http://211.82.40.128/wyxy/E_GuestBook.asp]boots ugg[/url] Monwara a quittÃ© en 2007 son village ravagÃ© par les inondations. Elle vit aujourd'hui Ã des dizaines de kilomÃ¨tres au nord de Padmapukur, dans une petite cabane recouverte de branchages, accrochÃ©e sur un terrain en pente, en contrebas d'une route. SurÃ©levÃ©s de quelques mÃ¨tres, les bords des routes sont ici trÃ¨s prisÃ©s, car ils augmentent les chances de survie [url=http://hackerbot.net/forum/newtopic]hollister Une rentrée inquiète[/url] en cas d'inondation.
A quoi d'autre pourrait la publicitÃ© ? La rÃ©gion est si pauvre qu'on n'achÃ¨te pas [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] des lÃ©gumes, mais des graines pour les soi-mÃªme. [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] On ne se fait pas en argent mais en farine ou en riz. Les distances ne se mesurent pas en kilomÃ¨tres mais en takas, la monnaie locale. Ce qu'on vend le mieux dans les environs, ce sont les malles mÃ©talliques qui servent [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] Ã les quelques affaires personnelles pour , en cas d'inondation.
En 2009, le cyclone Aila a fait des dizaines de morts dans le village. Les habitants s'Ã©taient rÃ©fugiÃ©s sur la digue, et avaient attendu des mois avant que l'eau reflue, pour reb?tir leurs maisons, encore un peu plus en hauteur sur leurs fondations en terre sÃ©chÃ©e. A Padmapukur, on ne se donne mÃªme plus la peine de les maisons [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] en brique. Les murs provisoires en t?le suffisent.
L'adaptation au changement climatique est dÃ©jÃ dotÃ©e d'un fonds gouvernemental de 189 millions de dollars (141 millions d'euros) mis en place en 2009 gr?ce Ã l'aide de l', des agences de dÃ©veloppement australiennes et amÃ©ricaines. Mais ce fonds risque d'Ãªtre insuffisant. Dans une Ã©tude publiÃ©e en dÃ©cembre 2011, la Banque mondiale estime que les co?ts liÃ©s Ã la protection des infrastructures contre les [url=http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=330564537225&ssPageName=STRK:MESE:IT]hollister sale Lodyssée des a[/url] inondations pourraient 3,3 milliards de dollars Ã d'ici 2050.