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Leurs craintes ont été confortées par le président du Conseil national de transition (CNT), , qui a lancé ce cri d'alarme : "Soit nous répondons sans faiblesse à ces événements [les combats entre milices] qui entra?nent les Libyens dans une confrontation militaire que nous ne pouvons , soit c'est la sécession et la guerre civile (...). Il n'y aura pas de sécurité tant que les combattants refuseront de leurs armes."
Il convient pourtant de réfuter comparaisons h?tives et à l'emporte-pièce. La Libye d'aujourd'hui n'est pas l'Irak de 2003. La chute du régime de Mouammar Kadhafi n'a pas donné lieu au chaos et au pillage qui avaient suivi le départ de Saddam Hussein. La reconstruction en sera grandement facilitée. Elle ne sera pas parasitée par une occupation militaire [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] étrangère, exécrée. Au-delà de cette différence essentielle, la Libye a la chance de ne pas d'un embargo dévastateur, comme l'Irak de 1991 à 2003.
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Les révolutionnaires ne veulent pas les [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] armes qu'ils avaient prises pour Kadhafi, multipliant les prétextes et les conditions. Ils font régner l'arbitraire, ran?onnant aux carrefours, arrêtant qui bon leur semble et détenant des prisonniers hors de tout système judiciaire. A l'ordre milicien s'ajoutent les égo?smes régionaux, portant en germe le morcellement, voire l'éclatement du pays, pointent les Cassandre.
Le colonel Kadhafi a surtout excellé à créer une instabilité institutionnelle permanente, qui lui a permis d' son personnel tandis qu'il manipulait avec une grande habileté les complexes systèmes d'alliances et d'allégeances tribales [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] libyennes. Fatigués de sans Constitution, sans règles, sans administration fiable, ni véritable depuis plus de quatre décennies, les révolutionnaires libyens ont donc un fantasme d'Etat. Le terme "Etat" a, pour eux, des vertus quasi magiques : il est synonyme de , d'égalité et de respect des droits du citoyen, tout ce dont ils ont été privés sous Kadhafi, qui ne faisait que récompenser ou , selon son bon et ses besoins du moment. En près de neuf mois de guerre civile, où les différentes villes assiégées se sont prêté main-forte, les Libyens se sont découvert une conscience et une fierté nationales, eux dont les fidélités sont avant tout locales et tribales.
Entre la Libye d'après-Kadhafi et l'Irak post-Saddam, il y a surtout une différence centrale, essentielle, qui peut se résumer par ce paradoxe : si la violence imposée aux Irakiens est passée par la destruction de l'Etat (baassiste en l'occurrence, mais héritier de la millénaire tradition [url=http://cgi.ebay.com.au/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=220683313529&ssPageName=STRK:MESE:IT]barbour outlet Enquête ouvert[/url] mésopotamienne), c'est justement la construction d'un Etat moderne qui pourrait facteur de violence en Libye si [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] elle est mise en ?uvre sans discernement. La dictature de Kadhafi, aussi totalitaire ait-elle été, n'a pas édifié d'Etat moderne, centralisé et fort.
Plut?t que de en place un Etat ex nihilo, ce qui va plusieurs années, le seul moyen pour les nouvelles autorités libyennes de rapidement un minimum de vivre-ensemble est de se [url=http://www.rcfzxx.com/GuestBook.asp]hollister[/url] sur les structures locales – militaires comme civiles – issues de la révolution. Plut?t que de décréter un désarmement impossible à ou de des promesses chimériques destinées à plaisir à la communauté internationale, c'est aujourd'hui le seul moyen d' les Libyens dans la construction de leur Etat.
Qui ne manquent pas de que les nouveaux dirigeants libyens ont l'intention de les principes de [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] la charia. Règne des milices, explosion des [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] régionalismes et fondamentalisme religieux : le cocktail fatal ; l'Irak serait donc bien à l'?uvre en Libye.
LES VERTUS MAGIQUES DU [url=http://www.gotprintsigns.com/hollisterpascher/‎]hollister paris[/url] TERME [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] "ETAT"
sera-t-elle un au bord de la Méditerranée ? Et le renversement de Mouammar Kadhafi, appuyé par l' sous l'impulsion décisive de , décha?nera-t-il un chaos comparable à celui qui a suivi l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis ? C'est déjà ce qu'annoncent certains commentateurs sur l'air d'"on l'avait bien dit", en se fondant sur les nouvelles alarmantes en provenance de Libye, où il ne se passe pas une semaine sans que des milices s'affrontent jusque dans le de Tripoli.
C'est enfin un pays homogène, contrairement à l'Irak, traversé par la fracture entre chiites et sunnites et miné par la question kurde. Certes, la revendication berbère en Libye, jusqu'à présent largement culturelle, pourrait se en demande , [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] voire territoriale. [url=http://52sizhi.com/bbs/forum.php?mod=viewthread&tid=14034&fromuid=339]nike air jordan pas cher Bridgestone Tyres - Winners In A Tightly Competitive Gr[/url] Mais on en est encore loin.
PAS D'EMBARGO D?VASTATEUR
Mais la mise en place d'un Etat moderne signifie la définition de règles communes à tous, la mise à plat des exceptions et des passe-droits. Elle [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] implique la confiscation de la [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] violence légitime par l'Etat à travers sa et son armée. Elle institutionnalise les différends, censés désormais se régler par le droit ou l'élection. Dans un pays qui n'a connu ni loi fondamentale, ni partis politiques, ni ée depuis des décennies, la gageure est énorme. En juin, les Libyens sont censés élire les 200 membres de l'Assemblée constituante. Le temps presse.
Or, les Libyens, malgré leur désir de normalité, continuent de considérer les partis comme un facteur [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] de divisions, les lois et les institutions comme des instruments de l'arbitraire et l'armée comme une milice au service du régime. Les révolutionnaires passent donc leur temps à l'autorité de l'Etat qu'ils appellent de leurs v?ux.