Rowery

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Le travail est une suite de risques physiques, de kilomètres parcourus, de transport de charges lourdes. On se retrouve souvent seul pour des travaux de manutention qui réclameraient deux personnes. Nous devons face à l'agressivité de personnes démentes. Pas facile, même lorsqu'on est [url=http://rafyex.net/wygkcn_GuestBook.asp]jimmy choo[/url] formé à la prise en charge de l'. C'est une grande souffrance morale d' le sentiment de ne pas réaliser correctement [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] notre travail, d'autant que la majorité des résidents sont sans famille. Il est temps que cela change.
Il y a quelques années, j'ai arrêté de pour m' de ma mère ?gée et dépendante. Le Conseil général lui a octroyé une ADPA (Allocation départementale personnalisée d'autonomie) de 1029,30 euros pour le salaire d'une aide à domicile, à raison de 98 heures de travail par mois.
Je connais mal mes collègues, car nous ne nous retrouvons qu'une fois [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister[/url] par mois pour une réunion. Pas le temps de , il y a trop à . Nous travaillons une quinzaine d'heures chaque , en plus du reste. Pourtant, nous aussi, nous avons une famille, des parents et grands-parents que nous n'avons pas le temps de . J'aime mon métier. Il est très intéressant mais dur, physiquement et intellectuellement. Il est parfois difficile de se ce que les gens aiment, où se trouvent les affaires dont ils ont besoin... Ce sont des détails qui usent avec les années. D'autant que nous manquons de reconnaissance. Je ne touche que 1 200 euros, pour un mois de travail, avec deux week-ends d'activité.
J'ai d? mon travail : j'acceptais de ne pas de salaire, me contentant de ses indemnités d'ADPA pour , par contre je ne pouvais me de mes points retraites (que cette loi m'aurait donnés). Je l'ai transférée chez moi pour garde et travail : elle est décédée deux jours après.
Pour ma part, le plus difficile est le manque de considération de la part du "client" et parfois de la . L'auxiliaire de vie est peu formé, le métier est "ouvert" à tous, même à des personnes qui savent à peine et écrire le fran?ais. L'auxiliaire en activité est soit en études, soit en "transition" vers un autre métier. Le plus souvent social ou paramédical. Ou alors, il est conscient de ne "que" ?a. Souvent, ces derniers vivent mal leur situation. Pourtant, il faut de vraies qualités pour ce [url=http://rpxtzxxx.cn/guestbook.asp]jordan pas[/url] métier : nous sommes aux premières loges de la souffrance. Nous passons beaucoup de temps avec les mêmes personnes, sans blouses. C'est un détail qui a son importance dans la distance professionnelle.
Aide-soignant dans une structure publique de personnes ?gées médicalisée, de surcro?t syndicaliste, je me permets de ce bout [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister deutschland[/url] de témoignage pour que notre société tienne enfin compte de ses anciens. Ce travail que j'aime est extrêmement pénible : totale, maladie et psychique, aide à tous les actes de la vie courante (de la prise de repas au change complet), surveillance continue... Il en faudrait des pages pour décrire tous les aspects de la prise en charge !
d'action (fonction publique), puis en association. J'adore mon métier, dommage qu'il p?tisse d'une image aussi négative, tant auprès du [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] corps médical que des personnes en général. C'est probablement d? [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler outlet[/url] au manque de personnel dipl?mé.
Mon métier rime avec polyvalence : je dois conna?tre les troubles liés aux handicap et à la vieillesse, à la sécurité des personnes, des soins non médicaux comme l'aide à la toilette ou à l'habillage, mais aussi l'aide à l'entretien du et du linge, l'accompagnement aux sorties, stimulation des personnes. Mon métier, c'est l'autonomie des personnes, leur indépendance et le lien social, car on vit plus vieux mais souvent isolé, en attendant la fin... ce métier, c'est être disponible sans s'. Le social, ?a ne paie pas.
On m'a reproché bien souvent ma lenteur. Mais je suis têtue et je me refuse à les personnes ?gées dans la salle de bain, à les comme des "sacs à patates". Je n'ai jamais eu aucun soucis avec les familles. Bien au contraire. Un fils qui attend patiemment que la toilette de sa maman soit effectuée pour la manger à midi ne dira jamais que c'est "trop long".
Mais il faut que ce travail demande beaucoup d'écoute mais aussi de recul. Nous intervenons auprès d'une en difficulté, souvent [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] en rupture sociale. Nous représentons un lien avec l'extérieur pour [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] certains, mais aussi la possibilité de ce lien pour d'autres gr?ce aux sorties. Lorsque les plans d' sont biens étudiés et respectés, nous pouvons établir une véritable complémentarité avec les médecins, infirmières, assistantes social tuteurs ou curateurs.
Je suis aide-soignante depuis juillet 2007. En trois ans, j'ai travaillé dans trois maisons de retraite médicalisées, de 80 à 120 lits. Je dois qu'à chaque fois, j'ai fait le même constat : manque de personnel qualifié (on embauche donc des ASH ou auxiliaires de vie "faisant fonction d'aide-soignante"), manque de temps (15 à 20 mn [url=http://bbs.baozimumen.com/forum.php?mod=viewthread&tid=425793]hollister france Assurance-maladie on ne passe plus à la hussarde[/url] par personne ?gée, pas plus). Pendant des mois et des mois, je me suis battue pour un peu plus de temps lors de la toilette avec les personnes [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] ?gées dont j'avais la charge...
Vous qui êtes en charge d'une maison de retraite, cessez donc de nous avec le temps ! C'est tout ce qu'il reste aux personnes ?gées, le temps. Donc, nous le prenons pour les , les , leur ... Trop de maisons de retraite ne sont [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister france[/url] que des "bo?tes à fric" et c'est franchement éc?urant !
Non seulement ces 98 heures par mois ne suffisent pas, car elle est totalement dépendante (suite à une fracture du col du fémur compliquée par une infection nosocomiale, elle n'a jamais pu se ), mais en plus, le montant de l'ADPA ne correspond pas à 98 heures. En effet, les sommes allouées pour un certain nombre d'heures d'aide aux personnes dépendantes n'ont jamais augmenté pour compte de l'augmentation du smic. Plus celui-ci augmente, plus le nombre d'heures baisse. Résultat : le montant octroyé à ma mère correspond en réalité à 92 heures de travail. Je ne pense pas être la seule dans ce cas.
Faute d'effectifs nécessaires et de nombreux arrêts-maladie non remplacés, nous, soignants, nous trouvons confrontés aux risques quotidien de "maltraitance" : pas le temps de les bains, pas le temps de des relations humaines. Nous sommes souvent isolés face à la souffrance physique et morale des personnes accueillies. La rénovation des locaux, le matériel adapté [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] et nécessaire tardent à . Les "vieux" restent encore trop souvent la dernière roue du carrosse.
Je possède une expérience de 3 ans en tant qu'auxiliaire de vie. J'ai travaillé principalement à domicile, sur Lyon et Bordeaux. J'adore mon [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour france paris[/url] métier, il m'apporte beaucoup et je sais que tout le monde ne peux pas le . Non seulement nous sommes très mal payés, mais le plus souvent notre du temps ne nous permet pas d' des activités régulières Pour un salaire suffisant, l'auxiliaire commence t?t (pour les interventions de "levers"), il travaille à midi (pour les repas), et finit tard ( pour les interventions de "couchers"). Entre ces horaires : le vide, non payé et trop court pour des activités physiques ou culturelles.
Ma mère étant restée gravement handicapée à la suite d'un AVC (paralysée, ayant perdu l'usage de la parole, nourrie par nutri-pompe, mais complètement consciente de son état), j'ai quitté mon emploi pour m' d'elle à son domicile hors région (j'habite dans les Alpes-Maritimes, elle en Haute-Marne : 800 km de distance). Je déplore que la loi du printemps 2010 concernant la disponibilité de droit pour s' de personnes dépendantes n'ait pas eu de décrets d'application. Elle n'est donc pas appliquée.
Je suis auxiliaire de vie depuis plus de 6 ans et j'observe que le métier a évolué ces dernières [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler pas cher[/url] années. Il est devenu de plus en plus difficile, notamment en ce qui concerne les interventions à domicile. Avant, nous nous occupions essentiellement de personnes ?gées. Nous passions une heure pour une toilette et un peu d'entretien du cadre de vie. Aujourd'hui, nous travaillons avec un public souvent plus jeune et affligé de handicap lourd. Les interventions se déroulent toujours par tranche d'une heure, mais le travail effectué n'a plus rien à . Le temps nous manque et ces personnes en situation de handicap sont très exigeantes, ainsi que leur famille.