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En septembre 2009, alors qu'un sondage du Figaro le sacre "meilleur opposant à Nicolas Sarkozy", il lance un réseau sur Internet, . Un premier pas vers un parti , réalisé avec peu de moyens, mais qui conna?t un petit succès. Le site est ausi destiné à à Dominique de Villepin une tribune, alors que s'ouvre le Clearstream.
Durant les premiers mois de la présidence Sarkozy, en 2007, Dominique de Villepin réplique. Par interposés, il multiplie les critiques contre le de Nicolas Sarkozy, sa gouvernance ou certains projets. Sur France Inter, le , il se lance ainsi dans une tirade contre l'esprit de cour : "Ce n'est pas quand on est entouré de 'béni-oui-oui', de cire-pompes et de courtisans que vous faites un pays". En février 2008, il signe un "appel à la vigilance républicaine" organisé contre Nicolas Sarkozy.
Mais la posture ne dure pas. Dès 2008, l'ancien premier ministre se fait plus discret. Il s'inscrit au barreau, écrit, donne des conférences à l'étranger et dit , sans être "ni amer, ni rancunier". Il revoit même Nicolas Sarkozy à quelques reprises, au point que la presse évoque un "pacte" entre les deux hommes : selon son entourage, le silence de l'ex-premier ministre aurait été échangé contre des promesses de poste. "Il n'y a aucun pacte. Vous me voyez une place??", rétorque l'intéressé [url=http://www.shewyne.com/hoganoutlet.html]hogan sito ufficiale[/url] au Figaro, tout en reconnaissant : "Nous avons de l'estime l'un pour l'autre"
Dominique de Villepin, lui, se place désormais clairement dans l'opposition à Nicolas Sarkozy. En avril [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] 2009, il évoque "" et appelle à le dialogue avec les partenaires sociaux pour "maintenir la cohésion sociale". Quelques jours plus t?t, il a réuni ses fidèles parmi [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister france[/url] les députés, pour un colloque aux accents gaullistes où il a fustigé "la rupture d'un consensus Fran?ais", après le retour de Paris dans le commandement de l'. Il cherche désormais à [url=http://www.shewyne.com/moncleroutlet.html]moncler outlet[/url] la tradition [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] gaulliste en opposition à Nicolas Sarkozy, et songe même un moment à se , avec qui il se trouve "'un certain nombre de convictions communes". La défaite du aux européennes l'en dissuade.
- 2008 : l'ombre de Clearstream. A peine a-t-il quitté Matignon que doit avec l' Mis en cause, accusé d' été l'un des acteurs principaux de la fabrication de faux listings de comptes, il devra s' devant la . Parmi les personnes citées dans les fichiers, Nicolas Sarkozy. Le chef de l'Etat est convaincu que celui qui était alors premier ministre a cherché à lui dans cette affaire. Il compte bien au bout de la procédure.
- 2010 : un parti villepiniste. En débutant son procès, Dominique de Villepin avait promis d'en blanchi. La justice lui donne raison : le 28 janvier, il est relaxé. C'est un camouflet pour le chef de l'Etat, partie civile au procès. Le procureur de la République fait appel. Mais Dominique de Villepin a regagné [url=http://www13.plala.or.jp/white_roots/gwbbs/gwbbs.cgi]hollister deutschland Dreamwe[/url] sa liberté de parole et de ton. Il en profite pour à la télévision ou même [url=http://www.shewyne.com/peutereyoutlet.html]peuterey outlet[/url] se en banlieue, au contact des habitants, comme en janvier à Bondy.
- 2006-2007 : Villepin en marge de la campagne. Jusqu'au dernier moment, laisse le doute sur l'éventualité de sa candidature à la présidentielle. Une manière de et de à dans la campagne de Nicolas Sarkozy, ce [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] dont l'intéressé n'a aucune envie. Le premier ministre n'hésite pas à publiquement le ton de cette campagne, le manque de diversité affichée par l'.
Un message qui résume sa stratégie : ce procès pour appara?tre comme une victime de l'exécutif. Celui-ci va d'ailleurs lui la t?che : le 23 septembre, interrogé [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] sur ce procès, Nicolas Sarkozy dérape : "deux juges indépendants ont estimé que les coupables devaient être traduits devant le tribunal".
Lors de l'investiture du candidat de l'UMP, le 14 janvier 2007, porte de Versailles, les sarkozystes craignent sa venue, qui pourrait déclencher des sifflets qui donneraient une mauvaise image de la majorité. Le premier ministre finit par un passage éclair à la convention, sans être sifflé, mais sans la parole. [url=http://pcsofny.com/wordpress/2013/10/17/hollister-outlet-sale-sncf-pres-de-28-de-grevistes-a-la-mijournee/]hollister outlet sale SNCF près de 28 % de grévistes à la mijournée[/url] Ni lui ni ses fidèles ne seront vraiment intégrés à la campagne de , ni encore moins dans le gouvernement de Fran?ois Fillon
Le 15 juin, Dominique de Villepin, que les sondages créditent d'environ 8% s'il se présentait en 2012, dénonce, [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour france paris[/url] dans une , " les entraves, les pressions et les man?uvres" qui vont jusqu'au informatique pour empêcher la création de son parti. Une manière [url=http://forum.zajal.cc/discussion/66219/woolrich-sito-ufficiale-opportunities-from-facebook-australia-and-australia-soci]woolrich sito ufficiale Opportunities From Facebook Australia And Australia Soci[/url] de se pour mieux , en creux, les méthodes supposées de son adversaire acharné. Samedi 19 juin, le parti villepinistre na?tra officiellement. Pour son champion à la présidentielle et en avec son ennemi juré, ou pour mieux à droite et son soutien à Nicolas Sarkozy, comme on veut le à l'UMP ? Réponse dans quelques semaines, ou quelques mois.
un truc, Dominique?: de toute fa?on, tous les deux, même quand on se déteste, on s'amuse. On ne s'ennuie jamais. On prend du plaisir. Donc on peut ensemble, on se mettra [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] sur la gueule, de toute fa?on on s'amusera, c'est l'essentiel". La phrase est de . Elle date du 31 janvier 2006, d'après Bruno Le Maire qui la rapporte dans son livre, "Des hommes d'Etat".
Quatre ans plus tard, les relations entre l'ancien premier ministre, qui lance samedi 19 juin son propre parti, et celui qui est devenu chef de l'Etat, ne [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] se sont pas améliorées, au contraire. Pourtant, les deux hommes ont cherché à se à plusieurs reprises. Mais à chaque fois, la rancoeur a été la plus forte.
Avant d' dans la salle d'audience, le 21 septembre, Dominique de Villepin explique : "je suis ici par la volonté d'un homme, je suis ici par l'acharnement d'un homme, Nicolas Sarkozy, qui est aussi président de la République fran?aise.".
La paix ne dure qu'un temps : alors qu'il était persuadé que l'affaire Clearstream était derrière lui, le 18 novembre 2008, Dominique de Villepin est renvoyé en correctionnelle. L'équivalent d'une déclaration de guerre. Le jour même, l'ancien premier ministre déclare: "la vérité des faits et du droit a été détournée au profit d'une seule partie civile qui est en même temps aujourd'hui président de la République". Ce sera sa ligne de .
Le 22 mars, au lendemain de la défaite de la droite aux élections régionales, il , pour une "alternative" à Nicolas Sarkozy. L'ancien premier ministre réunit la presse et se livre à un réquisitoire de la politique gouvernementale, qui va parfois jusqu'à l'action que lui-même a eu en temps que chef de gouvernement. Nicolas Sarkzoy réagit en tentant d' l'ancien premier ministre. Il séduit ses fidèles, comme , bombardé secrétaire d'Etat à la fonction publique, ou Hervé Mariton, re?u à l'Elysée, qui annonce dans Le Monde qu'il ne participera pas à la création du parti. Nicolas Sarkozy va même déjeuner avec devant les photographes.
- 2009 :? "Je suis ici par la volonté d'un seul homme". La guerre entre le chef de l'Etat et l'ancien premier ministre reprend, à outrance. Dominique de Villepin accuse toujours Nicolas Sarkozy d'instrumentaliser la justice contre lui. "Personne [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] ne me mettra entre parenthèses", lance-t-il au Figaro. A l'Assemblée, ses derniers fidèles marquent leur indépendance par rapport à l'UMP, critiquant parfois certaines réformes.