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, saccageant de vastes territoires. Plus que des tempêtes, ce furent de véritables ouragans, la vitesse des vents dépassant souvent 140 km/h, voire 170 km/h. Bilan : une véritable catastrophe, en France surtout, où l'on a dénombré plus de 90 morts. On se souvient des images de désolation, b?timents démolis, toitures envolées, jardins, parcs et paysages dévastés, des centaines de milliers d'arbres à terre formant de larges plaies au travers des massifs boisés.
Ces études ne donneront de véritables résultats que dans vingt ans, au mieux. Mais déjà l'Office national des forêts diffuse, à l'usage des [url=http://www.mansmanifesto.fr/category/doudoune-moncler/‎]doudoune moncler[/url] forestiers, un guide qui recommande de " faire juste ce qu'il faut, ne pas trop ", bref, de la nature au mieux.

Il ressort de ces travaux que ces deux tempêtes ne sont pas forcément à au compte d'un changement climatique et d'un réchauffement de la . En réalité, en l'état actuel des choses, on ne peut pas se sur ce point. Ce que l'on sait, en revanche, c'est que peu d'arbres et de forêts résistent à des vents de 140 km/heure ! Mais l'ampleur des dég?ts est surtout liée à l'évolution des forêts fran?aises depuis la fin du XIXe siècle. ? Non seulement les surfaces forestières se sont accrues, mais le nombre d'arbres à l'hectare a augmenté, tandis que leur hauteur a gagné plus de 10 mètres ?, explique Sébastien Drouineau, qui à l'époque travaillait au Groupement d'intérêt économique de recherche sur les écosystèmes forestiers (Ecofor) et fut l'un des signataires de l'étude.

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Le volume total de bois à terre dans les forêts fran?aises dépasse certainement [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] l'estimation initiale de 140 millions de mètres [url=http://park11.wakwak.com/~yda/cgi-bin/kokoa/keitaibbs2/epad.cgi]barbour Find Out About Severa[/url] cubes. La forêt privée, qui couvre 74 % de la superficie forestière de la France, a évidemment été la plus touchée. Sur le plan économique, le préjudice d? au bois renversé atteindrait 6 milliards d'euros, selon l'évaluation du laboratoire d'économie forestière de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA).
La hauteur de l'arbre et l'envergure de sa partie feuillue, le houppier, jouent un r?le primordial dans la stabilité de l'arbre face au vent. Et chaque espèce ayant une forme de frondaison - donc une prise au vent - particulière, aucune ne réagit de la même manière. Lors d'une étude [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] menée dans plusieurs forêts de , une équipe coordonnée [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] par Francis Colin, chercheur dans une unité mixte INRA-Engref (Ecole nationale du génie rural, des eaux et des forêts) de Nancy, montre que les hêtres abattus par la tempête sont [url=http://www.hollisterhanesmorgan.co.uk]hollister[/url] généralement plus gros et plus hauts que ceux restés sur pied, alors que pour les chênes aucun paramètre morphologique de ce type ne permet de les arbres mis à terre de ceux qui [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] sont restés debout. Les contraintes du sol - engorgement, compacité, structure, présence d'argile, de calcaire... - et leurs effets sur l'ancrage des [url=http://sbf001.com/forum.php?mod=viewthread&tid=218956&pid=244916&page=1&extra=page=1#pid244916]hollister france Usain Bolt, le sprinteur de tous[/url] arbres sont aussi des facteurs importants de stabilité. Le système [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] racinaire du hêtre, par exemple, est nettement plus sensible aux contraintes du sol que celui du chêne.
De vent dans les branches, toujours, il est question dans l'étude Venfor, que dirige Yves Brunet, de l'INRA. Pourquoi l'arbre tombe-t-il ou se casse-t-il en réponse à des turbulences ? Comment prédire les mouvements de l'arbre au vent ? Comment circule le vent dans les massifs forestiers et quelles sont les interactions vent-arbre au voisinage des lisières ? Quelle est l'influence de la structure du paysage sur l'écoulement turbulent ? Telles sont les multiples questions auxquelles l'équipe tente de répondre par l'analyse des dég?ts sur les sites, bien s?r, mais surtout en s'aidant de maquettes informatiques pour la description de l' des arbres et des peuplements et de maquettes physiques en soufflerie pour les simulations d'écoulement et les interactions vent-structure.

? Ne pas trop ?
Cette catastrophe sans précédent a provoqué un fort traumatisme aussi bien au niveau des écosystèmes forestiers et du paysage que dans les esprits. Au point que [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] plusieurs programmes de recherche ont été lancés pour évaluer l'impact de ces tempêtes, mieux en les causes et , si possible, les effets [url=http://discussions.cog1stborn.org/discussion/39761/tiffany-outlet-custom-canopy-the-answer-for-the-outdoor-occasions]tiffany outlet Custom Canopy The Answer For The Outdoor Occasions[/url] d'éventuelles tempêtes à . Le ministère de l'agriculture a très vite commandé à l'INRA et à l'Institut de recherche [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] pour l'ingénierie de l'agriculture et de l'environnement (Cemagref) une expertise collective sur "les tempêtes, la sensibilité des forêts et leur reconstitution". Il ne s'agit pas d'une recherche à proprement , mais d'une revue des études et des connaissances par une large palette [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] de scientifiques et de [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] gestionnaires forestiers fran?ais et étrangers.
Par ailleurs, des expérimentations sur parcelles sont menées, notamment en Lorraine - avec l', la région la plus touchée -, pour étudier la [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] dynamique de la végétation après la tempête et mieux son potentiel de régénération naturelle. Contrairement aux actions de reboisement artificiel pratiquées lors des tempêtes précédentes, tout le monde s'accorde aujourd'hui pour préconiser une régénération naturelle, " soit en laissant directement des espèces à valeur économique, soit en laissant se développer des espèces à l'ombre desquelles on pourra des espèces intéressantes comme le hêtre ou le sapin, qui ne pousse qu'à l'ombre ", explique Jean-Claude Rameau, professeur d'écologie forestière à Nancy et chercheur dans une unité mixte INRA-Engref.