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PostPosted: Mon 12:56, 07 Oct 2013    Post subject: lancel Renault, touché au cerveau

, à Guyancourt (Yvelines), vivent au rythme des révélations dans l'affaire d'espionnage supposé dont le constructeur se dit victime depuis plus de deux mois. L'ambiance du de recherche du constructeur, où sont con?ues les futures du groupe Renault, est tendue. Et les 12 000 salariés qui y travaillent ne savent [url=http://www.mquin.com/saclancel.php]lancel[/url] plus vraiment quoi de cette rocambolesque histoire.
Certains salariés ironisent sur la fa?on dont la direction a géré cette affaire et estime qu'il sera "difficile de lui refaire confiance" si le dossier se dégonfle complètement. Même s'ils continuent à sur les futurs projets de Renault, certains ressentent un fort sentiment de désillusion. "Il y a de fortes similitudes avec ce qui se passe au niveau politique. On en parle aujourd'hui comme on parle du gouvernement ou de ", tente [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler pas cher[/url] d' l'un d'entre eux. Quoi qu'il en soit, ils ont h?te de ce qui s'est passé. Si Michel Balthazard, Bertrand Rochette et Matthieu Tenenbaum sont innocents, comment [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] un des leurs a-t-il pu cette machine infernale ? Ils sont désormais impatients de leurs collègues blanchis, indemnisés... et réintégrés.
La direction tente de de la pédagogie pour remotiver les troupes et la cohésion. Dès le matin du vendredi 4 mars, elle a [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] envoyé un mail à tous les salariés reprenant les principaux points d'une interview de Patrick Pelata publiée dans Le Figaro, où il n'excluait [url=http://raiigdu.freebbs.com.tw/viewthread.php?tid=9836&extra=]louboutin pas cher Van Rompuy la zone euro traverse une crise existentielle[/url] plus la [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] thèse de la manipulation et avan?ait notamment qu'il tirerait toutes les conséquences jusqu'au plus haut niveau de l'entreprise, y compris jusqu'à lui. A 15 heures, le même jour, Carlos Ghosn, le PDG, et Patrick Pelata ont discuté par visioconférence avec les 300 hauts cadres du Technocentre. "Je ne [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler[/url] tolérerai [url=http://www.ilyav.com/isabelmarant.php]isabel marant sneakers[/url] pas l'idée de des injustices. Je ne prendrai aucune décision sous le coup de l'émotion", a-t-il déclaré.
Pour ce salarié, entré il y a dix ans chez Renault et travaillant à la direction de l'ingénierie, il y a un "ras-le-bol général" et un "réel sentiment d'exaspération". La situation est simple pour lui : "Elle est révélatrice des conditions de management déplorable. Tout ?a, c'est la preuve que vous pouvez être un salarié irréprochable, pendant des années un travail exemplaire et vous du jour au lendemain à répondre des pires accusations."
N'étant pas très haut dans la [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] hiérarchie, il ne s'estime pas menacé. "Mais il y a aujourd'hui des cadres dirigeants qui ne se sentent plus en sécurité. C'est difficile de serein quand on sait qu'on peut se dans cette situation sur la seule base de dénonciations calomnieuses", explique-t-il.
"Evidemment, on se pose beaucoup de questions, ?a alimente beaucoup nos conversations, autour de la machine à café", affirme ce salarié d'une trentaine d'années, présent au Technocentre depuis un an. Il travaille justement sur le véhicule électrique. Selon lui, tout le monde a l'intime conviction que "les "rois mages", comme on les surnomme en interne, à cause du nom de "Balthazard" (Michel, l'un des trois cadres licenciés)" sont innocents. "Le fait qu'ils aient pu se dans cette situation me choque, mais en soi, ?a n'a rien de surprenant et, même, ?a ne m'étonne pas du tout. C'est intimement lié au fonctionnement des grosses bo?tes. Quelque part, c'est du même acabit que l'affaire Kerviel, poursuit-il. Les cadres sont soumis à une telle pression qu'ils se retrouvent les uns avec les autres. Dès lors, cela crée des rivalités, de la -jalousie."
Après la révélation [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] de l'affaire, les salariés s'attendaient à des contr?le de sécurité ou au moins de nouvelles consignes dans la gestion des données. "Mais rien n'a changé. Comme d'habitude, il arrive que la sécurité organise ce qu'on appelle entre-nous des "rafles", se moque un salarié. Des [url=http://chuchu.afz.jp/kirin/fantasy/fantasy.cgi/Itemid,99999999/func,post/do,quote/replyto,8)%3C/a%3E%3C/fantasy.cgi]barbour paris Yazid Sabeg est[/url] agents se baladent en civil dans les et ramassent tout ce qui tra?ne : iPod, téléphones ou ordinateurs portables. Ils attendent que leurs propriétaires se manifestent. Et leur font la morale sur les risques encourus. C'est une fa?on de les salariés aux risques d'espionnage, pour leur comment ?a peut -arriver."
Après la stupeur des premiers jours due à la mise à [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] pied puis au licenciement de trois cadres soup?onnés d' monnayé des informations sensibles sur le véhicule électrique, le doute s'est installé au fil des informations publiées dans la presse, Renault n'apportant aucune preuve. Mais depuis que Patrick Pelata, directeur général délégué, a reconnu qu'il pouvait aussi s' d'une manipulation interne, la défiance règne. "Le choc dans l'entreprise est profond, un doute généralisé s'est installé sur certaines méthodes de management. Pour beaucoup de salariés, y compris au niveau de l'encadrement supérieur, il s'agit d'un constat déchirant : le contrat de confiance qui les liait à leur direction est rompu", reconna?t la CFDT. Le syndicat estime que "la gestion des hommes doit être remise au premier rang des préoccupations de l'entreprise", mais refuse une " de fusible" qui "entra?nerait la démission [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister france[/url] emblématique de certains".
Le Monde.fr a le plaisir de vous la lecture de cet article [url=http://www.xj0758.com/home.php?mod=space&uid=145962][/url] habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr.Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en
A l'heure de la sortie, les visages sont tendus. "Nous n'avons pas le droit de . Adressez-vous à la hiérarchie !", lance un salarié, manifestement pressé de les lieux. "Désolé, nous sommes tenus au silence", ajoute un autre. Rares sont les [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] salariés qui veulent bien s'. Et ceux qui acceptent requièrent l'anonymat. Quant à la direction du Technocentre, elle a refusé de nous répondre.

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