xkekg34fa |
Posted: Mon 19:14, 23 Sep 2013 Post subject: hollister sale La natation fran aise peut tomber |
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Avez-vous déjà songé à ?
Le projet d'une piscine olympique à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, pour 2016, doit réjouir...
On peut effectivement le fait que ces championnats aient lieu à Dunkerque, c'est assez exigu. Mais qu'est-ce qu'on a comme autres possibilités ? Montpellier, N?mes ? Une fois qu'on a dit ?a, on a fait le tour. Début mars, j'étais à l'Aquatic Center de Londres [où auront lieu les épreuves de natation des JO], le contraste est saisissant. Il y a un problème fran?ais. On a du mal à le haut niveau. Le sport, le performant, n'est pas inscrit dans la fran?aise. Aujourd'hui, la majorité des entra?neurs doivent leur bassin avec le public ou les groupes scolaires. On ne concède à la natation qu'un statut très amateur. C'est dingue qu'il y ait cet écart entre le niveau atteint par les nageurs, leurs objectifs, et leur considération. Nous ne sommes pas un pays sportif. La performance commence par la construction d'environnements performants.
Vous êtes conscient que c'est un sujet sensible...
Il n'y a pas de renouvellement ?
Les championnats de France ne méritaient-ils pas mieux que la piscine de Dunkerque, qui peut à peine à un millier de spectateurs ?
Ils sont dans une dynamique ascendante. Je parlais d'une vieillissante. Eux, c'est la vague qui vient en dessous. Mais ce sont quelques vaguelettes, il n'y a pas un effet de masse derrière. Il y a trois ou quatre bons nageurs, ils en font partie. Et ils ont les bénéfices de la maturité. Il est à qu'ils seront bien meilleurs cet été qu'à Shanghai.
L'année dernière, une nageuse russe [, championne d' 2010 du 200 m brasse] a subi des tests itératifs. Lors d'un test, il [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] y a eu échec, ?a arrive de la veine. Total, elle a eu un hématome [une thrombophlébite veineuse, en fait], elle ne pouvait plus le bras, elle n'a pas pu aux Mondiaux à Shanghai [en juillet 2011], c'est quand même gênant. En juin dernier, à l'Open de Paris, Camille Muffat s'est fait contr?ler. Ils ont fait trois tentatives avant que ?a fonctionne. Elle est repartie de Paris avec deux poches de glace sur les bras, elle ne pouvait plus les déplier. S'il y avait une course dans la foulée, elle ne pouvait pas . Donc, avant les championnats de France, quand ils ont débarqué, je me suis dit?: "Si ce problème-là arrive maintenant et qu'un nageur ne peut pas aux sélections, qu'est-ce qu'on fait??" Quand je discute avec les préleveurs, ils me disent que, même lors d'un prélèvement réussi, on n'est pas à l'abri d'une réaction, d'un hématome très douloureux. Un préleveur m'a dit?: "Effectivement, il faut les doigts." Je pense qu'il faut être plus prévenant que ?a.
Vos confrères entra?neurs et les nageurs partagent-ils votre inquiétude??
C'est plut?t bon signe, non?? On pourrait en que la lutte antidopage est menée avec sérieux en France.
Muffat gère-t-elle le retour de , sur les plans sportif et médiatique ?
Encore une fois, je ne souhaite pas que les contr?les antidopage soient diminués, au contraire, j'irais bien plus loin. En plus aujourd'hui, il y a un paradoxe. Une fois que les organismes ont effectué un contr?le positif sur un sportif, ils remettent le jugement entre les mains de la fédération. C'est la fédération qui est tribunal, et eux n'ont plus leur mot à . Moi, je donnerais la possibilité à l'organisme d'être tribunal lui-même. Là, on aurait une parfaite indépendance de jugement. Parce qu'on imagine qu'une fédération, quelle qu'elle soit, qui a un athlète très performant et potentiellement médaillable, pourrait être tentée d'être un peu clémente avec lui. Et pour moi, un contr?le positif, c'est interdiction à vie. Pas trois mois, six mois, douze mois ni même deux ans. Zéro tolérance. Je défends vraiment le contr?le antidopage au plus haut point. Par contre, je pense qu'on peut améliorer le protocole.
Avez-vous alerté les autorités de la natation sur ce problème??
de Shanghai, en 2011, l'équipe de France a tout de même raflé dix médailles. Peut-on pareille performance à Londres ?
Camille ne gère pas le retour de Laure Manaudou, parce que ce n'est pas un sujet. Il n'y a pas de retour et il n'y en aura pas. Evidemment, Manaudou ira aux [elle s'est qualifiée sur 100 m dos]. Mais ce ne sera qu'une qualification. Camille est focalisée sur son objectif à elle. S'il y a [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] une concurrence pour Camille, ce n'est pas Laure Manaudou. Les seules fois où Camille pense [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] à Laure Manaudou, c'est quand on lui pose la question. Sinon, je pense que ?a occupe 0,00001 % de son esprit. ?a fait des journaux, c'est un super sujet de discussion. En revanche, sportivement, les enjeux des championnats de France sont bien ailleurs.
Vous avez été frappé par le nombre de contr?les antidopage qu'ont subis vos nageurs avant les championnats de France. Que s'est-il passé??
Une prise de sang de temps en temps, ?a arrive. Mais là, les nageurs ont été contr?lés très, très souvent, ?a a été hyper regroupé, ?a n'a pas arrêté. Quatre prises de sang en trois semaines, pour nous, c'est du jamais-vu, c'est la première fois qu'on est autant surveillés. Peut-être qu'en vélo, ?a se fait, mais en natation, c'est une première. Ils ont mis le paquet. On paie peut-être le prix d'être dans une phase de performance, et on devient une population assez ciblée.
Les contr?les peuvent-il vraiment "en péril" la préparation de l'athlète??
Bien [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] souvent, la seule chose qui rattache un nageur à sa structure, à sa ville et à son pays, c'est son entra?neur. Si moi ou d'autres, nous nous expatrions, il faudra s' à ce que le noyau dur des nageurs les plus performants suive. Je ne dis pas cela pour du chantage, mais pour dépeindre une réalité. On commence à un grand écart un peu douloureux entre les résultats qu'on a obtenus, ceux qu'on espère encore , et l'environnement culturel et infrastructurel dans lequel on s'inscrit. A un moment donné, on risque la déchirure.
et , dresse le bilan de ses deux nageurs aux championnats de France, qui se déroulent à Dunkerque (du 18 au 25? mars). Le coach de l' natation (ONN) revient aussi sur la "made in France" qui, selon lui, vit une fin de cycle.
Vos nageurs semblent bien és. Camille Muffat vient de le record de Manaudou sur 200 et 400 m en réalisant au passage [url=http://www.gotprintsigns.com/hollisterpascher/]hollister paris[/url] la meilleure performance mondiale de l'année, comme Yannick Agnel sur 200 m...
Oui, tout à fait, parce qu'on est sur un segment très rapproché. Londres s'inscrira dans la foulée directe de ces dernières années.
Le risque est fort. Dans les deux ans qui viennent, il faut attention. Le jour où le premier entra?neur s'en va, deux ou trois autres vont , et ?a va être la Berezina. Aujourd'hui, si on fait un scanner de notre natation, on observe qu'une grande partie des médaillés sont presque en fin de carrière. Alain Bernard, Frédérick Bousquet ou sont sur l'un des derniers chapitres du bouquin, ils le disent eux-mêmes.
J'ai lu que ce ne serait pas un bassin à dix, mais à huit lignes d'eau. Si cela se confirme, c'est aberrant. Personne au monde ne construit de bassin à huit lignes, surtout avec un [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] budget de 68 millions d'euros. Dépenser [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] autant pour une piscine qui servira peut-être à un événement était loin d'être la priorité. Avec cet argent, on pourrait quatre ou cinq très beaux bassins répartis en France, des centres de haut niveau. Il faudrait les clés à Denis Auguin [entra?neur d'Alain Bernard], à Philippe Lucas [ancien entra?neur de Laure Manaudou], à tous les entra?neurs qui ont eu des résultats jusqu'à présent. Aux Etats-Unis, on remet la responsabilité de la gestion des lieux à celui qui conna?t le mieux le monde de la natation, c'est-à-dire l'entra?neur, en lui disant : " Je vous donne un bassin, vous allez y développer la performance et déployer un service public, l' à des membres, une formation, etc. " Donc il y a des rentrées d'argent, un service public, et en même temps un environnement pour le haut niveau.
Faut-il la fin prochaine de l'?ge d'or que vit la natation fran?aise ?
Les nageurs aussi, du coup ?
Je me suis renseigné auprès de la FINA, qui a trouvé une sorte de solution?: on pique un bras, on rate la piq?re. On fait l'autre bras, on rate encore. On regarde lequel des deux bras est le plus à même de une troisième tentative. Si on rate à la troisième prise de sang, l'athlète a le droit de fin [url=http://www2s.biglobe.ne.jp/~lethal/i-no/cgi-bin/joyful/joyful.cgi]giuseppe zanotti sneakers Onl[/url] au protocole, légalement, sans être inquiété pour ?a. L'AFLD ne prévoit pas ce droit à l'athlète. On m'a dit?: "Non, on peut jusqu'à six fois, [url=http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=220783463366]moncler LP (Louisiana Pacific[/url] il n'y a pas de limite." ?a veut qu'il n'y a pas du tout de considération pour le de l'athlète au-delà du prélèvement. Eux, la priorité, c'est?: "On prend du sang, on repart avec du sang." Et on se moque complètement de si on fait l'athlète pour un entra?nement, et si on bousille sa sélection dans la foulée. Je ne dis pas qu'il faut réduire les contr?les antidopage, mais il faudrait qu'on ait l'occasion d' ces points [url=http://bbs2.wedo.cc/read.php?tid=1921396]barbour uk outlet LEurope malade de la xénophobie[/url] de terrain, d'en débattre avec les organismes, et ils pourraient s' entre eux. Un athlète a une vie dès la minute qui suit le prélèvement, notamment l'entra?nement, il faut en compte. Est-ce qu'ils ont mesuré le fait qu'il peut y des effets secondaires dramatiques??
Cela m'a titillé. Quand on découvre ce qui se passe ailleurs, on se dit : "J'aimerais bien de ?a, moi aussi !" C'est une année olympique, une autre olympiade va démarrer, et beaucoup de pays, le , le , les pays asiatiques, vont être demandeurs d'entra?neurs étrangers. Les Américains et les Australiens bougent peu car ils sont bien lotis. Pas mal de pays se tournent vers les entra?neurs européens. Et ceux qui seront peut-être les plus tentés de , ce sont les entra?neurs fran?ais.
Malgré tout, la natation fran?aise s'en sort plut?t bien...
Oui, il ne faut pas sur notre environnement. Reconnaissons que la natation fran?aise s'est construite dans cet amateurisme, ce minimalisme. La French touch, on la doit aussi à cela. Comme les murs étaient fragiles, on a construit une natation qui repose sur les humains, sur la relation entre nageurs et entra?neurs, davantage que sur la méthode ou l'environnement. Aujourd'hui, il y a quand même quelques bons résultats, quelques bons nageurs, quelques bons entra?neurs. Les cadres techniques fran?ais sont parmi les meilleurs du monde et nous commen?ons à être sollicités à l'étranger.
Si vous allez la question aux entra?neurs sans votre dictaphone, ils vont vous dire?: "Oui, c'est chiant, je croise les doigts pour que les contr?les se passent bien." Mais sinon, [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] ils ne le diront pas parce que c'est plus facile, de manière démagogique, de dire?: "Oui, c'est génial, le contr?le antidopage, qu'est-ce qu'il nous dit, Pellerin, il a des choses à se reprocher??" Si je suis le seul à cette préoccupation de terrain, si ?a ne gêne que moi en France, je raserai les murs et je fermerai ma gueule. Mais si d'autres sont aussi préoccupés que moi sur le sujet, je les invite à le . Je prends le risque de pour celui qui a [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] quelque chose à se , mais je pense qu'il ne faudrait pas qu'on attende qu'il y ait un problème pour que ce soit un vrai sujet de débat. J'aimerais bien le positionnement du ministère des sports là-dessus.
Ce n'est pas fringant. La natation féminine est au ras des p?querettes. Une fois qu'on a fini de de Laure Manaudou, qu'on a un [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] peu parlé de Camille Muffat, on n'a pas une densité qui permet de rêver. Et en natation masculine, on a encore quelques tauliers, mais après, qu'avons-nous de comparable ? Je ne [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] veux pas les trouble-fête, surtout en période de sélections, mais il faut se , sur les deux ou trois années qui viennent, ce que tout ?a va . ?a peut aussi vite que c'est monté.
Il y a des chances de que la plupart des athlètes qu'on enverra aux Jeux sont sains, parce que des contr?les, on en subit un paquet. De toute évidence, oui, le contr?le antidopage est fait avec beaucoup d'assiduité en France. Le [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] problème, c'est qu'il n'y a aucune concertation entre l'Agence fran?aise de lutte contre le dopage (AFLD) et la Fédération internationale de natation (FINA), qui procèdent toutes les deux à des contr?les. Du coup, on peut un contr?le de l'AFLD un jour, et un de la FINA le lendemain. On peut même les deux en même temps, c'est une absurdité. Les prélèvements sanguins itératifs perturbent la préparation, parce qu'on a des créneaux d'entra?nement, et qu'une fois que le préleveur a passé une heure à son truc, l'entra?nement a sauté, on ne pourra pas le . Lors de la préparation des championnats de France, on a été emmerdés quatre, cinq fois, ce sont autant de séances perturbées, et ?a, ?a passe au-dessus de la tête de tout le monde. Les contr?le antidopage, c'est très bien, mais si c'est à un point où on met en péril la préparation de l'athlète, on est en plein paradoxe. |
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