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xkekg34fa
Posted: Tue 15:57, 08 Oct 2013
Post subject: barbour Impossible déchapper à Andy Warhol
Le Warhol manipulateur d'identité, jouant avec la [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] représentation sexuelle, a entra?né une myriade de photographes, de à . Le consommateur d'images, chantre du détournement, de la reproduction, de la série, a ouvert la voie à ou à . Il y a enfin le briseur de limites, l'ogre affamé d'expériences, de nouvelles collaborations, et ses disciples interdisciplinaires...
L'autre commissaire de l'exposition, , poursuit : "Sans cesse, un nouvel artiste surgissait que nous avions oublié. Nous étions submergés. L'exposition devait s' : "50 artistes, 50 ans". Nous en étions déjà à 55, 56... Nous avons changé le et poussé à 60..."
La gestion dispendieuse de la fondation passe, à son tour, dans le collimateur de la , l'équipe de direction change. Sans les conflits sur les droits, nombreux. Dernier en date, en janvier, Lou Reed et John Cale ont déposé plainte. Les ex-leaders du Velvet réclament les droits d'exploitation de la banane, au motif qu'elle resterait associée à leur ancien groupe. L'affaire est en cours.
Chaque facette de l'artiste semble trouvé ses suiveurs. Le Warhol peintre du quotidien, banal ou désastreux, a influencé ses contemporains allemands, ou ; ou les enfants terribles de la génération suivante, , , Ai Weiwei... Le portraitiste de Marilyn, , Mao a inspiré un ou une .
La dernière section de l'exposition du Metropolitan traitera de ce que Rosenthal et Prather appellent "l'ubiquité" de Warhol. Gros morceau. Certes, Johns et Robert Rauschenberg ne l'ont pas attendu pour dans le vocabulaire du quotidien et "déverrouiller l'iconographie", selon l'expression d'Alain Cueff, commissaire de l'exposition Warhol au Grand Palais, en 2009. Mais en reproduisant sur la toile des bo?tes de soupe Campbell, il pousse le bouchon pop plus loin que ses prédécesseurs. Par la suite, les bouteilles de Coca-Cola, les bo?tes de tampon Brillo ou, dans une autre direction, les tableaux réalisés à d'images de presse feront de lui, définitivement, le peintre symbole de l'Amérique triomphante.
L'image ne lui suffit pas. Il va la presse. En 1969, la minicassette vient de le jour. Warhol s'extasie et lance Interview, un journal consacré au cinéma, puis très vite à la , à l'art. "Aux créateurs, sans souci de discipline, se souvient son rédacteur en chef Glenn O'Brien. Pour la première fois, un magazine n'était pas consacré à des sujets mais à des personnes. Toute la presse people est née de là. L'autre credo, c'était l'écriture, le ton : une conversation plus qu'un entretien, avec ses "euh", ses "ah", ses digressions... ?a a entra?né un journalisme plus créatif, plus personnel, mais si regardez ce qui se passe sur Internet, les germes étaient déjà là, aussi."
Car dès le début des années 1960, la pieuvre Warhol étend ses tentacules, et bient?t son influence. Nourri, dès l'enfance, de petit et de grand écran, l'artiste ne se contente pas de les stars de son époque. Avec ses appareils photo, il fixe tout ce qu'il peut, tout ce qui l'entoure, de jour comme de nuit. Près de 60 000 clichés qu'il conservera scrupuleusement. De quoi de Warhol, cinquante ans plus tard, un photographe à part entière, comme en témoigne l'exposition présentée tout l'été au Festival PHotoEspa?a, à Madrid.
C?té lumière, la partie du Musée d'art moderne de New York (MoMA) gagne Chicago, Londres, Cologne, Venise, Paris, en 1988 et 1989. L'image artistique de Warhol est transformée. "Les modernes ne reconnaissaient pas Andy comme un des leurs, se souvient Vincent Fremont. Tout a changé." Autre temps fort, la création en 1994, à Pittsburgh (Pennsylvanie), sa ville natale, d'un Musée Warhol - le plus grand consacré à un artiste aux Etats-Unis. Sur sept niveaux, 3 000 oeuvres, dont 800 peintures et 4 000 bandes enregistrées c?toient des milliers de documents.
Warhol célébré aux Etats-Unis, adulé en , mais qui continue pourtant "à le rejet, voire la haine", constate Mark Rosenthal, le commissaire de l'exposition du Metropolitan. Coupable, en vrac, d' trop produit, trop gagné. Trop ab?mé, surtout, une certaine image de l'artiste... Vingt-cinq ans après sa mort, disputes et polémiques déchirent toujours les centaines de spécialistes qui, dans tous les pays du monde, lui consacrent leur vie. Ainsi du fameux Blow Job et du visage extatique de son unique acteur à l'écran. Alain Cueff affirme, images à l'appui, que cette vidéo "puise ses racines dans la culture catholique de la famille Warhol" et dans "la représentation classique de saint Sébastien". L'historien fran?ais ajoute : "On a beau qu'il allait à la messe tous les dimanches, personne ne veut la place de la religion dans son oeuvre." Cette analyse fait la Doyle : "Je veux bien tout voir. Mais il me semble que ce dont parle ce film, c'est d'abord de sexe. Du sexe des hommes, pas du sexe des anges."
La fondation révèle alors que Joe Simon lui a soumis un autre tableau, Bills (1962), constitué de billets de 2 dollars collés sur la toile. Sauf qu'en examinant les billets le comité a trouvé sur certains la signature du secrétaire américain au Trésor en poste... après la mort de Warhol. Un faux, donc. Ulcéré, Joe Simon porte plainte pour manipulation du marché et violation de la loi antitrust. Après cinq ans de procédure, il finira par l'éponge.
Le "businessman de l'art" qu'il se revendique d'être devenu a, en tout cas, bien fait les choses. Lorsqu'en février 1987 il meurt des suites d'une opération de la vésicule biliaire mal surveillée, il laisse ses proches stupéfaits, mais pas désarmés. "La mort et l'argent changent toute chose, chéri" ("Death and money change everything, honey !"), disait-il, quelque temps auparavant, dans un show sur MTV. Lui a pris ses précautions. Homosexuel, [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] il n'a pas de descendance. Dans son testament, il accorde 250 000 dollars à chacun de ses deux frères et à son , Fred Hughes. Le reste, il le laisse à une Fondation caritative "pour le développement des visuels". Il en confie les manettes à trois personnes : , son frère John, et , partenaire professionnel depuis 1971.
En 1974, la Factory déménage vers le 860 Broadway. Warhol décide de les centaines de cartons vides. Jusqu'au bout, il les remplira de témoignages du quotidien (photos, dessins, coupures de presse, billets de concerts, notes de restaurants, tickets de caisse) et crée une collection de 610 "Time capsules", toujours en cours d'analyse. Folie de la conservation d'un consommateur compulsif capable d' des objets encore emballés ? Souci de une trace ?
Dans les rues de , la ville de l'artiste, changement d'échelle. Dans les magasins de souvenirs, des bo?tes de soupe Campbell, un motif qui a propulsé Andy Warhol (1928-1987) au firmament du pop art, ornent mugs et tee-shirts. La banane dessinée pour la pochette du groupe de rock décore les montres Seiko. Les lèvres de Marilyn mouchettent les robes de la marque anglaise , tandis qu'une dizaine d'images iconiques du peintre s'étalent sur les vêtements de la griffe japonaise Uniqlo.
Warhol est [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] reconnu comme un génie de l'art, du commerce, des affaires, de la pensée [url=http://www.love400.com/bbs/home.php?mod=space&uid=233013][/url] même, si l'on en croit ses extraordinaires aphorismes - le plus célèbre, "Dans le futur, chacun aura son quart d'heure de célébrité", est énoncé à tort et à travers -, les huit livres publiés sous son nom, et les 600 qui lui ont été consacrés, selon le décompte de la Bibliothèque du Congrès. "Et en [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] même temps, un imposteur, ajoute , archiviste en chef du Musée Warhol. En réécoutant la bande de son plus célèbre entretien, on s'aper?oit qu'il ne fait que oui ou non aux suggestions de la journaliste, qui lui attribua ensuite les formules." Le marchand d'art Philippe Ségalot voit en lui "le père de l'art contemporain américain", et même une "valeur refuge du marché". Une valeur au spectre large : Warhol intéresse autant les petits budgets pour certaines photos que les grosses fortunes pour les grands tableaux (71,7 millions de dollars pour Crash, en mai 2007).
La fondation, de son c?té, annonce en novembre 2011 qu'elle dissout son comité d'authentification. "Nous avons dépensé 7 millions de dollars en trois ans rien que sur cette affaire, soupire Joel Wachs. Notre r?le n'est pas d' les avocats, mais d' les artistes. Le marché a besoin de certificats ? Qu'il se débrouille." Une décision imitée par la , la , bient?t de nombreuses autres, pronostiquent les observateurs.
Une polémique que la fondation assume. Elle se serait en revanche bien passée des affaires à répétition qui ont émaillé son existence. Sa part d'ombre. C'est d'abord la Warhol qui s'estime lésée par le partage. Pour éviter qu'elle ne conteste le testament, la fondation lui verse l'intégralité de la somme payée par l'h?pital pour son erreur médicale. On parle de 3 millions de dollars. C'est ensuite le montant de la succession, qui fait l'objet de . Payé au pourcentage, l'ancien avocat de cette succession assure que les biens de Warhol ont été dépréciés. A l'inverse, la fondation plaide l'obsolescence d'un artiste soudain devenu mineur... Le tribunal fixera le montant à 210 millions de dollars.
Prochain épisode de la série "Héritages" [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti soldes[/url] : Paul et
A la mort de l'artiste, il s'attaque à l'inventaire et à la mise sur pied de la Fondation. Le regard clair derrière ses montures d'écaille, la voix aussi douce que rapide, le jeune sexagénaire, longtemps agent exclusif de la Fondation, raconte "le léger vertige" qui s'est [url=http://www.yoga100.com/bbs/forum.php?mod=viewthread&tid=73269&fromuid=321]tiffany outlet Zone euro léconomie se stabilise mais encourt toujours des ris[/url] emparé du trio. "Il y avait tout à , nous ne connaissions rien. La Factory était remplie d'oeuvres. Chez lui, il y avait des tableaux de Johns, Rauschenberg, Lichtenstein et tant d'autres... La salle à était un entrep?t rempli d'antiquités, des meubles merveilleux, mais aussi sa collection de bo?tes de bonbons."
Ainsi va Andy Warhol : travailleur infatigable avide de reconnaissance, profitant de chaque soirée pour son imagination et le carnet de commandes de la Factory. Eternel gamin, cachant sa curiosité maladive derrière une pose distante. Ou encore rescapé d'une tentative d'assassinat par balle - il est déclaré en état de mort cérébrale à son arrivée à l'h?pital, le 3 juin 1968, avant d'être ranimé - que la fragilité de la vie ne cessera d'obséder. Au point, des années durant, de préparer sa sortie.
Et l'art dans tout ?a ? Trois expositions Warhol sont programmées d'ici l'automne à New York, dix aux Etats-Unis, vingt-quatre dans le monde. "Andy Warhol, grandeur et misère" ; "Les portraits [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] de Warhol" ; [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] "Warhol : 15 minutes d'éternité" ; "Warhol et les "... Evénement new-yorkais, à du 17 septembre, le prestigieux Metropolitan Museum lui consacre, pour [url=http://www.tiu.ac.jp/seminar/hiwakizemi/aska/aska.cgi?phpmyadmin=n-252274047ctkm9x0q9j1jymhh3dnjkgk]louboutin Jean-Marc Ayrault n[/url] la première fois, une exposition. "Regarding Warhol : Sixty Artists, Fifty years", confrontera les chefs d'oeuvres du peintre aux tableaux, photographies, de ceux qu'il a influencés. Une expédition, à en Mark Rosenthal, à l'origine du projet. "Depuis vingt ans, j'entendais répéter que Warhol était l'artiste le plus important de la seconde moitié du XXe siècle. Je n'ai jamais été un inconditionnel. J'ai travaillé sur d'autres artistes qui me semblaient au moins aussi grands. Alors j'ai décidé de une exposition pour ?a en cause. Cela m'a pris quatre ans... pour à la conclusion qu'Andy Warhol est en tout cas l'artiste le plus influent des cinquante dernières années."
Parfum, vaisselle, chapeaux, coussins, chaussures de , étuis pour , bo?tes de chocolats, papeterie, mais aussi couvertures de , programmes télévisés, titres de presse, publicités : tant?t c'est une toile familière qui est reproduite, tant?t un clin d'oeil à l'esthétique warholienne. L'adjectif, du reste, prolifère. "Attitude warholienne", "pensée warholienne", "procédé warholien"... Pas même besoin de le Andy Warhol's New York City, guide de la ville à l'intention du fan, pour sur sa statue : elle tr?ne, couverte d'argent, sur , entre le premier président américain et le .
Le dossier le plus lourd porte sur l'authentification : toutes ces personnes qui veulent ou un Warhol, et se demandent si c'est un bon... En 1994, la fondation a mis sur pied un comité chargé de délivrer des certificats. Trois fois par an, quatre experts se penchent sur plusieurs dizaines de requêtes. Mais, avec plus de 100 000 oeuvres réalisées, un art fondé sur la reproduction en série, des faux qui semblent faciles à et un catalogue raisonné inachevé, on imagine le casse-tête.
Son chef-d'oeuvre dans le domaine reste le Velvet Underground. En 1965, au Café Bizarre, à New York, l'artiste est frappé par le son glacé de quatre jeunes musiciens. Quelques jours plus tard, , , et s'installent à la Factory. Andy Warhol devient leur , crée une série de performances aussi révolutionnaires qu'insupportables : pendant le concert, les corps des musiciens servent d'écran pour des projections vidéo, des créatures, hommes ou femmes, dansent au-devant de la scène, les enceintes crachent des sons saturés.
Avocat de formation, collectionneur, longtemps élu démocrate de , où, parmi les premiers, il affichera son [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] homosexualité, Joel Wachs est un petit homme jovial qui résume son action avec un : "Nous dépensons l'argent d'Andy." Avec la vente des oeuvres, la fondation a mis en place un fonds de dotation de 225 millions de dollars (184 millions d'euros) dont les intérêts ont permis l'attribution, en 2011, de 13,5 millions de dollars de bourses. La fondation profite aussi des 3 millions de dollars annuels de droits générés par les produits dérivés. Sans états d'?me. "Andy ne faisait pas de différence entre beaux-arts et art commercial, explique M. Wachs. Gr?ce à cela, nous soutenons des expositions, nous aidons des institutions, nous offrons des résidences en privilégiant les artistes les plus fragiles, les plus audacieux. Nous défendons aussi la liberté de création partout où elle est menacée. Lorsque, en décembre 2010, la a décroché une oeuvre qu'elle jugeait indécente, [url=http://www.mnfruit.com/abercrombie.php]abercrombie[/url] nous avons coupé tous nos soutiens, soit 700 000 dollars."
Au-delà des sujets qu'il impose, Warhol bouleverse aussi les codes de l'art. La peinture se doit d'être une oeuvre unique, réalisée à la main et non reproductible ? Lui embrasse, dès 1962, le procédé de la sérigraphie, une méthode d'impression mécanique. Bien s?r, l'artiste supervise la composition, choisit les fonds colorés, les cadrages, les dimensions. Il ajoute souvent des touches au pinceau. Mais avec ses 302 représentations de (réalisées [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] à de huit photos de presse), ou ses quelque 200 portraits de Mao, Warhol transforme le sens même de la série chère à Monet ou à Matisse. Et, au passage, il se démultiplie et propage sa notoriété.
"Peu de formations dans l'histoire du rock ont eu la postérité du Velvet, assure le musicien , qui a consacré un disque de reprises et une tournée à travers le monde à la formation new-yorkaise. Je ne vois pas beaucoup de groupes dignes de ce nom qui n'en aient pas subi l'influence. Le r?le de Warhol dans tout ?a ? Moi, j'essaie de à leur musique, de les débarrasser des habits warholiens, de cette froideur qui me dépla?t un peu. Mais si je suis honnête, Warhol les repère, les prend sous sa coupe, leur impose de se avec une top-model allemande qui ne sait pas , Nico, exige de l'ingénieur du son qu'il ne corrige rien aux imperfections sonores, leur trouve un logo - la célèbre banane -, une image... C'est le degré zéro de la production musicale, et c'est génial."
Obsédé par l'image et la conservation, Warhol invite chaque nouvel entrant dans la Factory à s' trois minutes seul devant la caméra. C'est un autre aspect de la postérité de l'artiste. "Son principe consistant à et à la machine, comme une caméra de surveillance, est à l'origine de toute la télé-réalité", souligne Judith Benamou-Huet, qui a con?u l'exposition "Warhol TV", à la Maison rouge, à Paris, en 2009. des célébrités comme n'importe qui, des inconnus en superstars : fort de ce credo, Warhol a créé pour les cha?nes du c?ble, dans les années 1980, des programmes, qui, pour le meilleur et pour le pire, paraissent aujourd'hui prophétiques.
Autre dossier épineux, le financement de la . Fer de lance de la résistance contre les "guerres culturelles" menées depuis quinze ans par les associations chrétiennes, la Fondation Warhol lutte à présent contre l'effondrement du soutien public à l'art. D'autres fondations d'artiste l'ont rejointe dans ce combat. "Les poètes, les musiciens, les danseurs n'ont aucune ressource, constate Joel Wachs. Nos oeuvres atteignent des prix fous. Cela nous donne des devoirs." Pour certaines coupes, la fondation a donc poursuivi la vente de ce qu'il lui reste d'oeuvres et taillé dans son fonds de dotation. Ainsi, un artiste avare d'engagement gagnerait une destinée . De quoi , convaincu que "l'impact et la grandeur de Warhol viennent de ses contradictions".
, un ami nous avait avertis : "Tu vas à New York sur les traces de Warhol ? Bonne chance, il est partout." Judicieux présage. ?a a commencé dans l'avion. Notre voisine, une jeune Américaine, venait de visite à son boy-friend. Deux minutes de conversation et elle précisait : "Il est historien d'art à l'université Columbia, il prépare une thèse sur l'influence d' sur les affiches de Mai 68, à Paris." Une heure plus tard, le traditionnel film transatlantique s'offrait au voyageur. Au programme, Men in Black 3. Principal personnage secondaire, un agent en perruque infiltré au sein de l'underground new-yorkais nommé Andy Warhol. Puis on a feuilleté un magazine. Warhol, encore, ou du moins ce qu'en ont retenu [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] ses émules : imagerie pop, couleurs saturées, slogans provocateurs.
Né , dernier-né à la santé fragile d'une famille immigrée ruthène miséreuse (leur village se trouve aujourd'hui en , où a été créé un petit Musée Warhol), timide maladif et homosexuel moqué, il est devenu l'artiste le plus riche et le plus célèbre du pays. Un mythe, donc, qui fera à José Mugrabi, le plus important collectionneur de Warhol, qu'avec ses oeuvres - il en détiendrait 800 - il achetait chaque fois "un morceau d'Amérique".
Il devient aussi le héraut du underground. Ses films s'appellent , , Lonesome Cowboys, ou encore, accompagné de son compère , Trash ou Flesh : il en réalisera 260. Parmi eux, symboles du cinéma radical, huit heures de plan fixe sur l' Building (Empire), plus de cinq heures de contemplation d'un homme qui dort (Sleep), ou encore trente-cinq minutes sur le visage d'un jeune homme profitant d'une longue fellation (). "Warhol a non seulement poussé le cinéma sur des terrains qui restent stimulants, mais ses films sont devenus, depuis quinze ans, le support de recherches sur la vie culturelle, sociale et sexuelle de cette époque", analyse , de l'université de Californie, auteur de plusieurs livres sur le sujet.
Confortablement installé dans son bureau [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] du 1, Union Square, à New York, Vincent Fremont, 62 ans, dernier survivant du trio, détient un pan de la mémoire warholienne. Entré à la Factory en 1969, il a gravi tous les échelons de la "Andy ". Balayeur, standardiste, lecteur de contrats, comptable, il a fini par la production de tous les shows télévisés et accéder à la vice-présidence de la compagnie.
"Warhol rouvre le grand atelier, fermé depuis David, insiste l'artiste . Les stars actuelles de l'art que sont Koons, Hirst et Murakami n'auront qu'à ." Le mythe de l'artiste solitaire, convaincu et désintéressé, imposé par le romantisme, se fissure - un crime que certains ne lui pardonneront jamais. Dans le premier studio de Warhol, en 1962, mais surtout à sa célèbre Factory, en 1964, une flopée de petites mains s'agitent, préparent les toiles, disposent les pochoirs, impriment. Entre sexe, drogue et rock'n'roll, l'ancienne usine, située sur la 47e Rue, voit défiler les enfants perdus des riches familles new-yorkaises, collaborateurs d'occasion du peintre mais aussi intervenants dans les diverses activités de l'artiste.
En mai 1988, la dispersion par Sotheby's de cette collection personnelle rapporte 25 millions de dollars, un record pour l'époque. Que de cet argent et - patrimoine infiniment plus important - des milliers d'oeuvres laissées par l'artiste ? Perpétuer la mémoire du peintre ? les jeunes artistes ? Eduquer le go?t des Américains ? Comment éviter luttes intestines et scandales ? Comme une sorte de remake de la vie de Warhol, passant des pages culturelles des journaux aux mondaines et aux , la fondation se voit saluée pour son action culturelle, artistique et sociale, et violemment mise en cause pour sa gestion financière.
Pour définitivement le peintre dans le patrimoine national, la fondation lance, dans la foulée, un programme de vente aux musées américains. Cédés à moitié prix, 103 tableaux finissent dans 24 musées, après quelques combats homériques. "J'étais au MoMA, se souvient l'historien d'art Robert Storr. Nous nous sommes battus comme des chiens pour obtenir National Velvet. C'est San Francisco qui l'a eu." Quinze ans plus tard, bis repetita : la fondation répartit 28 500 photos dans 180 universités, "afin de les étudiants familiers des différentes facettes de l'art d'Andy", souligne , le président de la fondation.
Peinture, photographie, cinéma, presse. Mais aussi musique. Warhol a dessiné pas moins de 50 pochettes de disque, depuis les commandes de la compagnie Columbia dans les années 1950 (Toscanini, Monk, ...) jusqu'à l'album des Smiths, en 1987, l'année de sa mort. Dans l'intervalle, , , , les - la braguette sur la pochette de , c'est lui ! - et tant d'autres confieront au du pop le soin de un écrin à leur musique.
En 2001, un cinéaste britannique, , soumet un autoportrait de Warhol, qu'il souhaite . L'oeuvre a déjà été jugée authentique dans les années 1980, mais l'acheteur veut une confirmation. Après hésitation, le comité annonce que le tableau "n'est pas d'Andy Warhol". Stupeur et début d'une longue controverse. Cette sérigraphie, avec huit autres, a bien été réalisée à du support de Warhol, en 1965. Mais l'écran de soie et l'impression n'ont pas été traités à la Factory, contrairement à une série presque identique tirée l'année précédente. Argutie absurde, réplique Joe Simon : Warhol s'opposait à l'unicité. Il avait d'ailleurs signé une des toiles de la série contestée, qui figurait en couverture du premier catalogue raisonné de 1972. L'affaire s'envenime. Joe Simon alerte la presse. Des journaux font état de doutes de galeristes quant au désintéressement du comité. On parle d'ententes suspectes, de décisions modifiées en fonction du demandeur.
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