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Explication : lorsque les imp?ts des particuliers augmentent, les marges des entrepreneurs baissent, du fait du recul de la consommation, mais les profits des s'affaissent aussi lorsque la taxation des s progresse. Moins rentables, les entreprises réduisent alors leurs investissements, ce qui pénalise à plus long terme la création d'emplois.
A écouter la plupart des experts, ce n'est toutefois pas le caractère fuyant des Fran?ais qui risque de la réussite du plan de "redressement dans la ". Il faudrait plut?t le [url=http://www.mnfruit.com/abercrombie.php]abercrombie pas cher[/url] mauvais calibrage des mesures, trop focalisées sur la hausse des [url=http://www.mquin.com/saclancel.php]lancel[/url] prélèvements et pas assez sur les dépenses [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin pas cher[/url] publiques, l'incohérence de certains dispositifs, [url=http://www.pariseiga.com/photoschool/clip/clip.cgi/clip.cgi%255Dpro-erex%2binurl:/clip.cgi%2bholdall&ct=clnk]abercrombie pas cher Une absu[/url] et un environnement économique défavorable.
, la hausse des taxes [url=http://www.ilyav.com/isabelmarant.php]isabel marant pas cher[/url] sur la bière, décidée au milieu du XVIIIe siècle, avait provoqué une réaction étonnante chez les Britanniques. La de l', jugée indispensable, avait poussé les ouvriers à davantage pour s' ce plaisir, raconte Jean-Marc Daniel, économiste et historien. L'imp?t avait su incitatif et non punitif. Mais [url=http://pg.lsz.gov.cn/E_GuestBook.asp]tiffany Sc[/url] l'économiste [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] et philosophe David Hume doutait qu'un tel cercle vertueux se produise jamais en France, "un pays où la douceur [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] de n'a pas habitué à l'effort".
De ce c?té-ci de la Manche, l'adversité pousserait les épargnants, travailleurs et investisseurs à [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] la fuite légale (expatriation, délocalisation) ou illégale (travail au noir, fraude fiscale). S'ajoute à cela une tendance naturelle à la déprime – les Fran?ais sont pessimistes et gros consommateurs d'antidépresseurs – qui les conduirait à plus que de nécessaire les dépenses et les investissements.
Patrick Artus, professeur à l'Ecole polytechnique et chef économiste chez Natixis, n'en décolère pas. Des travaux très précis de l'économiste libéral reprennent les épisodes de consolidation fiscale depuis les années 1960, dit-il, et la conclusion est sans ambigu?té : les plans de rigueur qui sont tirés par la hausse des provoquent plus de [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] ch?mage et réduisent plus sévèrement la croissance que ceux axés sur la réduction des dépenses. "L'écart est stupéfiant, quel que soit l'imp?t que l'on augmente et quelle que soit la dépense publique que l'on réduit", [url=http://www.pravacholeqeem.fora.pl/larry-picked-roplets-caught-playing-fur-the-walls-randma-said-undertone,1/hollister-sale-evolution-des-d-233-penses-des-communi,22496.html#22550]hollister sale Evolution des dépenses des communi[/url] insiste M. Artus.
M. Artus stigmatise aussi les contradictions du plan de M. Ayrault. Le gouvernement taxe les actions et les dividendes, ce qui devrait les entreprises à ne pas se sur le marché des capitaux, mais il pénalise aussi le recours à l'endettement. "Il faut choisir", dit-il.
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MAUVAIS CALIBRAGE
Nicolas Baverez dénonce, lui, en bloc "l'euthanasie de la production, du travail et de l'investissement". Avec, à la clé, "la montée de la [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] violence et sociale". Même si le gouvernement épargne relativement les étudiants, réputés les plus contestataires.
Mais la plupart des économistes libéraux ou keynésiens dénoncent surtout les méfaits de l'environnement . La consommation interne reculera inévitablement, sans être contrebalancée par une relance des exportations, puisque les économies de nos partenaires commerciaux, principalement en , tournent elles aussi au ralenti.
Les plans de rigueur finlandais ou danois des années 1990, focalisés sur la baisse des dépenses de l'Etat, auraient ainsi limité la casse sociale. Tandis que les mesures d'économie prises en France dans les années 1990 (hausse [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler[/url] des cotisations sociales) ou au (hausse de la TVA) auraient contribué à décrocher le marché du travail.
Avant même la mise en place du plan de rigueur du premier ministre, , les réactions en ce sens fusent. Bernard Arnault, plus grande fortune de France, est soup?onné de s' en pour échapper à l'imp?t. L'industriel Dassault Aviation menace de en question l'intéressement des salariés pour éviter les nouvelles taxes. Et de grands groupes sont suspectés de préparer en catimini l'expatriation de leurs sièges sociaux pour échapper au "matraquage fiscal" redouté.
D?BATS ID?OLOGIQUES
DAVANTAGE DE CH?MAGE
"IL FAUT CHOISIR"
Tous les experts ne sont pas aussi critiques. Mathieu Plane, de l'Observatoire fran?ais des [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] conjonctures économiques (OFCE), juge, lui, les mesures plut?t "bien ciblées", s'attaquant aux niches fiscales, et aux plus riches. Au-delà de débats idéologiques, ce choix évite de pénaliser exagérément la consommation, puisque les 20 % de revenus plus élevés ne consommeraient que 75 % de leurs revenus