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Ce r?le politico-diplomatique de l'homme dans l'espace est bien s?r nettement moins spectaculaire que celui des participants aux grandes compétitions des années 1960 vers l'orbite terrestre puis la Lune. Il prête d'autant moins aux rêves que toutes les visions d'il y a cinquante ans se sont dissipées. Quand Gagarine montait dans sa fusée, on promettait une [url=http://www.otsu.ed.jp/ktt-e/bbs/bbs.cgi/bbs.cgi%2B%2B%2B%2B%2B%2B%2B%2B%2B%2B%2B%2B%2B%2B%2B%2B%2B%2B%2BResult%3A%2Bchosen%2Bnickname%2B%22roacesharge%22%3B%2Bsuccess%3B%2BBB-code%2Bnot%2Bworking]barbour uk Ligue Europa Par[/url] colonisation rapide de la Lune puis de Mars, une exploration expres de tout le système [url=http://www.lcdmo.com/jordanpascher.php]air jordan pas cher[/url] solaire qui [url=http://chara.k1.xrea.com/last_bbs/bbs.cgi?res=1583]jordan pas cher Cipollini reg[/url] finirait par des havres pour une partie de l'humanité. Aucun de ces délires n'a pris forme.
, le 12 avril 1961, six astronautes tournent sans interruption autour de notre , à bord de la Station spatiale internationale (ISS). Et cette présence continue dans le [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] constitue un infime bruit de fond dans les préoccupations de leurs contemporains.
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Pas seulement parce que l'on est passé d'une première à la routine, de l'ascension d'un héros unique à la rotation d'hommes et de femmes à la célébrité diluée par le nombre. En un demi-siècle de vols habités, notre rapport aux astronautes a évolué, nos raisons d' des hommes dans l'espace ont profondément changé.
C'est évidemment la différence fondamentale entre [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] l'époque de Gagarine et la n?tre. un homme dans le cosmos était alors un autre moyen de la guerre. Aujourd'hui, c'est une [url=http://soulhunters.altervista.org/index.php?file=Guestbook]hollister Arashiro, un japonais sur le Tour En danseus[/url] nouvelle fa?on de la paix. Après l'affrontement des deux blocs, l'ISS a joué un r?le crucial dans le rapprochement des Russes et des Américains. Bien plus qu'une base d'expérimentation scientifique, la station est devenue un lieu d'exploration de nouvelles manières de s' et de . Seules la et l', tenues à l'écart de l'ISS, se relancent pour l'heure dans une course à l'ancienne, destinée à leur fierté nationale et à leur nouveau statut de grande puissance.
Fierté nationale
Les pionniers mettaient en avant leurs triomphes expurgés des détails gênants. Alors qu'aujourd'hui, la plupart des agences spatiales assument leurs échecs en direct. Les deux catastrophes des navettes spatiales - en 1986, Columbia en 2003 - et leurs 14 victimes ont installé l'idée que l'époque récente, même beaucoup plus soucieuse de sécurité, s'est montrée bien plus meurtrière que l'ère des prises de risque maximales.
Pourtant, presque tout est public aujourd'hui, alors qu'à l'époque tout ou presque était tenu secret. Certains détails du premier vol humain dans l'espace ont été cachés pendant des dizaines d'années. Les Soviétiques ont ainsi reconnu peu avant leur effondrement que Gagarine avait sauté en parachute de sa capsule pour les 7 000 derniers mètres de sa descente. Ils craignaient que la Fédération aéronautique internationale, qui exige un retour au sol de l'homme dans son habitacle, n'homologue pas la performance. Ce n'est qu'une petite cachotterie au regard de tout ce qui a été dissimulé. Le nom et le r?le crucial de Sergue? Korolev ont été tus jusqu'à sa mort, en 1966. Comme le nombre de victimes, au [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] sol ou en vol, des nombreux échecs.
A ces catastrophes évitées, la conquête spatiale oppose aujourd'hui le ballet huilé des de l'espace. L'assemblage de l'ISS - auquel ont participé Américains, Russes, Japonais, Canadiens, Brésiliens et les membres de l'Agence spatiale européenne - est le chantier humain le plus complexe et le plus co?teux (au moins 100 milliards d'euros) de l'histoire. Chaque geste des ma?ons du cosmos a été répété des centaines de fois, chaque pièce a été assemblée au millimètre près. Ces trésors de précision et de sophistication ne lui valent qu'une curiosité très mesurée, sans commune mesure avec l'engouement qui entoura Gagarine - mort dans la chute d'un avion de chasse en 1968.
Ces accidents ont aussi achevé de la nature des vols habités. Avec celui de , les militaires américains ont fini de se que l'homme dans l'espace ne leur était d'aucune utilité. Ils expédient leurs satellites espions avec leurs propres fusées, sans à la navette spatiale, trop dangereuse et trop co?teuse. Dans nombre de pays, l'espace de la s'est aujourd'hui nettement découplé de l'espace plus "civil" des vols habités, même s'il est [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] encore [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] peuplé par nombre de pilotes d'essai militaires.
Ma?ons du cosmos
Aujourd'hui, l'homme dans l'espace ne nous raconte plus d'histoires. Il sait qu'il a réussi ce [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] qui était à sa portée, la Lune, et qu'il aura du mal à le plus compliqué, et le plus dangereux : s' au-delà. Il sait que pour la science, et l'exploration du Système solaire, rien ne vaudra encore longtemps les robots et les sondes automatisées. Il a compris que la conquête spatiale n'ouvrira aucune sortie de secours à [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] l'humanité. Et comme au temps de Gagarine, qui s'était empressé de la décrire dans sa radio, il garde les yeux fixés sur la planète Terre. Ce regard posé du dehors sur notre monde si fragile, c'est la vraie révolution de cinquante années de présence humaine dans l'espace.
"On y va", s'était simplement exclamé Youri Gagarine, "juché" sur sa fusée dérivée des missiles nazis V2 par le génie d'un ingénieur, Sergue? Korolev. En ces temps pionniers, [url=http://www.jordanpascherofficiel.com]air jordan pas cher[/url] s' à la gravité terrestre était avant tout affaire de tripes. Les techniques spatiales s'accommodaient d'une bonne dose d'approximation. Le premier des cosmonautes s'était ainsi retrouvé sur une orbite bien plus élevée que prévu. Ce qui l'aurait [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] condamné à 50 jours, soit bien au-delà de ce que lui permettaient ses [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] réserves d'air et de nourriture, si son système de rétrofreinage n'avait fonctionné correctement. Lors de la rentrée dans l'atmosphère, la séparation de la cabine avec le module d'appareillage avait dix minutes de retard. Ballotté en tous sens, le cosmonaute a alors fr?lé la mort. Un peu plus tard, au terme de sa descente, il a manqué de périr étouffé parce que la valve de son [url=http://www.jordanpascherofficiel.com]air jordan[/url] scaphandre, coincée, l'empêchait de l'air de la Terre.