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Au printemps dernier, et jusqu'à l'annonce, fin juin, de, la classe était en effet donnée pour [url=http://www.lake-s.com/spring/bbs/spring.cgi]nike air jordan pas cher La c[/url] morte. En cause, selon le directeur de l'école, Yves Parades, un nouveau système de comptage, qui [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] a gommé des listes scolaires, dans le département de Seine-Maritime, les enfants de 2 ans. Par conséquent, le nombre d'élèves comptabilisés par l'administration s'est réduit au point de être répartis dans deux classes, plut?t que les trois que comptait la maternelle. "En bref, ils minorent le nombre d'enfants qui vont être accueillis, puis ils nous disent : n'avez pas assez d'élèves, donc on ferme une classe", lance Yves Parades. Lui qui voit, [url=http://www.thsw.gov.cn/thsw/E_GuestBook.asp]woolrich o[/url] dans le fait de ne plus les enfants de 2 ans, "une grave régression",?faisait pourtant face à davantage de demandes de [url=http://www.hollisterhanesmorgan.co.uk]hollister uk[/url] parents que ce que les chiffres administratifs disaient. Et [url=http://www.mansmanifesto.fr/category/doudoune-moncler-homme/]doudoune moncler homme[/url] se voyait obligé d'en une dizaine à la rentrée?– les plus [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] jeunes.? ?
de pré-rentrée avec ses deux collègues. Seul vestige de l'année scolaire passée, une ribambelle de photographies accrochée dans la salle de , montrant les anciens élèves de la classe de moyenne section. Cette classe qui a bien failli ne pas ses portes le jour de la rentrée cette année, avant d'être finalement rescapée, en dernière minute.

"UNE PETITE BOUFF?E D'AIR"
C'est pour ces raisons qu' se refusait, "sauf en situation d'urgence", de dépasser le seuil critique de 30 élèves par classe. Mais aussi parce que cette fermeture de classe survenait dans un contexte devenu pesant : "?a fait des années qu'on supprime des postes, on voit des collègues malades non-remplacés, des psychologues pas forcément nommés, des instituteurs-éducateurs qui ne viennent plus dans les zones [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] rurales... Donc on essaye de avec les moyens du bord, de moins en moins convenablement, mais on ne peut pas sur soi indéfiniment ", s'indigne le directeur.
Mélanie est l'une de ces professeurs des écoles qui auront été recrutés en urgence, pendant les vacances d'été, [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] pour répondre à cet appel d'air – son prédécesseur ayant d? d'école puisque sa classe était officiellement fermée. Elle devait la veille de la rentrée pour la confirmation de son embauche à Hautot-sur-Mer. Du coup, la pré-rentrée a pris des airs de réunion d'accueil entre les trois instituteurs qui, assis sur les mini [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] chaises des enfants de grande-section, discutent de l' du temps et des derniers détails pratiques : "Les horaires de récréation, c'est 10 h-10 h 30, et 15 h 15-15 h 45. C'est une demi-heure par demi-journée obligatoire. On essaie d'être à l'heure !" "D'accord, mais quand on est en pleine activité peinture et qu'on n'arrive pas à les mains des enfants...", s'inquiète la nouvelle enseignante, qui, débarquée en dernière minute, tente de ses marques avant le grand jour.
Une classe de maternelle en moins à Hautot-sur-Mer, c'étaient, par ailleurs, des élèves qui allaient des écoles voisines, "souvent suivis par leurs frères et s?urs", obligeant la commune à des frais aux villes d'accueil, explique M. Parades : "C'est donc, aussi, des revenus en moins pour une petite commune rurale". Enfin, il est [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] beaucoup plus laborieux de une classe que de la , note Mélanie, la jeune institutrice venue en renfort pour la rentrée : "Il faut des refus d'enfants sur liste d'attente pendant plusieurs années."
Autant , donc, que le "plan d'urgence" de Vincent Peillon a été accueilli avec un certain soulagement, mesuré mais inattendu, à l'école des Sources. Pour à bien la promesse présidentielle de la création de 60 000 postes [url=http://www.ebay.com/itm/aw-cgi-/160623306404?clk_rvr_id=401952862072]www.achbanker.com/home.php Sa[/url] dans [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] l'éducation pendant le quinquennat, ce sont donc 1 000 postes qui ouvriront [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] dès cette rentrée dans le primaire – et, parmi eux, dix pour le département de Seine-Maritime. Ses écoles ont donc pu bénéficier, entre autres, de cinq ouvertures de classes et de trois annulations de fermeture – comme à Hautot-sur-Mer, où a peut-être, aussi, porté ses fruits.
EFFETS BOULE DE NEIGE
Car d'autres écoles n'ont pas eu cette chance, et devront, elles, une classe cette année. Selon les syndicats SE-Unsa et SNUipp-FSU, ce sera le cas de 1 407 à 1 583 classes dans le primaire cette année. Face aux 1?000 postes créés en urgence, ce sont en effet 14 000 suppressions qui étaient prévues au budget 2012, dont 5 700 dans le primaire. Et face aux 60 000 postes promis par , ce sont 80 000 postes au total qui auront été supprimés pendant le quinquennat de . Enfin, , les écoles primaires attendent, à la rentrée [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] 2012, 5 300 élèves de plus que l'année précédente (6 716 300 élèves du premier degré sont prévus cette année au total). Bref, la mesure de Vincent Peillon reste "une petite bouffée d'air, qui permet juste de [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] ne pas s' complètement ", dit Yves Parades.
Deux classes plut?t que trois : à la maternelle des Sources, les instituteurs appréhendaient déjà des groupes bien plus chargés pour l'année scolaire à . "Ce sont les élèves les plus fragiles, les plus timorés, les moins matures qui p?tissent des classes trop nombreuses. Or aujourd'hui, il faut être un lecteur très performant, l'insertion professionnelle est plus exigeante... Et un échec scolaire va souvent de paire avec un échec ", expliquent, à trois voix, les instituteurs. La crainte était d'autant plus forte qu'un enfant handicapé?– qui nécessite un suivi particulier, plus de calme, plus d'attention –, devait justement dans la classe de moyenne section sacrifiée.